En Haiti, l’impunité est la règle et la justice l’exception. Aucune enquête sur l’assassinat de journalistes n’a été aboutie, de Jean Dominique à aujourd’hui.
En plein cœur de la violence aveugle « programmée » des gangs, peut-on parler d’élections libres et démocratiques en Haiti?
Jeudi 12 mai 2022 ((rezonodwes.com))–Le président Gabriel Boric a évoqué la mort de la journaliste Francisca Sandoval, décédée jeudi matin après avoir reçu une balle dans la tête lors d’un reportage sur la marche du 1er mai.
Le Président a déclaré sur son compte Twitter que « la violence porte atteinte à la démocratie et cause des dommages irréparables aux familles« . Notre engagement est la sécurité et la justice, et nous ne nous arrêterons pas dans cette voie« .
« Mes condoléances les plus sincères et mon étreinte à la famille de Francisca Sandoval, une victime innocente de criminels. Nous ne permettrons pas l’impunité », a ajouté le chef de l’État, dont la réaction a été suivie par celle de la ministre de l’Intérieur Izkia Siches.
Dans une interview accordée à Radio Pudahuel, le chef de cabinet a déclaré : « J’ai pu partager avec la famille la profonde douleur, je crois que personne ne sort dans la rue et personne ne s’attend à ce qu’une telle chose arrive à son fils ».
« Cela nous parle du moment que traverse le pays et de la nécessité de revenir à un espace de plus grand ordre, et cela nécessite la volonté des différents secteurs pour que des personnes comme Francisca ne finissent malheureusement pas par mourir ou par être gravement blessées », a-t-elle ajouté.
Plus tard, la porte-parole du gouvernement, Camila Vallejo, a également évoqué l’incident, déclarant sur son compte Twitter officiel : « Nous embrassons la famille de Francisca en ce moment de deuil. Il n’y aura pas d’impunité. Nous allons reconfigurer la plainte pour homicide consommé ».
