L’avocat Caleb Jean-Baptiste évoque la possibilité pour que l’ancien parlementaire, Arnel Bélizaire, quitte le pays pour recevoir des soins appropriés. Dans la foulée des démarches, la carte « Dermalog », s’avère indispensable pour la validation du passeport de l’ancien prisonnier.
Vendredi 1er avril 2022 ((rezonodwes.com))–
Arnel Belizaire, pour son refus d’adopter la carte délivrée par la compagnie allemande « Dermalog », pourrait-il en payer les frais ? Dans l’entourage de l’ancien député, la question a été évoquée dans la perspective de le transférer vers un centre hospitalier étranger pour poursuivre son traitement.
Le député a renoncé à retirer le document en raison, disait-il, du processus pour l’attribution du marché à la firme allemande « Dermalog » jugé opaque.
Peut-on s’opposer au citoyen le droit de retirer son passeport s’il refusait de cautionner un mal, une dérive, se questionne plus d’un ? Dans les normes, est-il une évidence que la carte « Dermalog » est l’une des conditions sine qua non à l’obtention du droit de passeport ?
« Je sais pas s’il ne dispose pas d’un passeport valide. Cependant, je sais qu’il refusait de remplir les formalités pour retirer la carte d’identification unique, fruit d’un contrat décrié entre le pouvoir et la firme « Dermalog », a réagi Caleb Jean-Baptiste.
Rappelons que le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, avait récemment déclaré qu’une étude évaluative allait statuer sur le sort des cartes « Dermalog » avant l’organisation des éventuelles élections sous la houlette d’un CEP qui devrait prêter serment devant une Cour de Cassation illégale et inconstitutionnelle.
Dans l’intervalle, des préoccupations sur l’état de santé d’Arnel Bélizaire, victime d’une agression armée, mercredi, dans le quartier du Bel-Air, ont été signalées. Ses proches rapportent qu’il a dû subir plusieurs interventions chirurgicales afin d’extraire des projectiles de son corps.
