Internet et Téléphonie en République Dominicaine: Lequel a le plus progressé en 2021 ?
Qui peut imaginer combien on souhaiterait pouvoir poser cette même question pour le secteur des Télécommunications en Haïti ?
Cependant la gestion catastrophique et non transparente du régime PHTK des Télécommunications dans ce pays partageant l’île avec la République Dominicaine pendant plus de 10 ans empêche à tout analyste de se livrer à un pareil exercice.
En effet aucune information relativement à l’évolution des services Télécoms (Internet et Téléphonie) pour l’année 2021 n’est disponible sur le site Internet du régulateur Haïtien.
Vendredi 1er avril 2022 ((rezonodwes.com))–
Il y a plus d’une décennie, l’accès à Internet était reconnu comme un droit fondamental par les lois de plusieurs pays et comme un droit de l’homme par les Nations Unies (ONU). Près de 12 ans plus tard, selon l' »Enquête sur l’éducation : Opinion des familles sur l’enseignement à distance », réalisée par World Vision République dominicaine, 83,4 % des ménages Quisqueya n’ont toujours pas ce que beaucoup considéreraient comme « un privilège » plus qu’un droit.
Ces données contrastent avec celles publiées par l’Institut dominicain des télécommunications (Indotel), qui fait état d’un total de 10 890 020 lignes de services téléphoniques en décembre 2021, des chiffres qui montrent une croissance de 0,81 % par rapport au mois précédent, principalement produit par l’ajout de 89 106 lignes de téléphonie mobile (0,92 %).
Ce montant, par coïncidence, se positionne juste au niveau de la population totale du pays, qui en 2020 était de 10 847 904, selon les données ouvertes de la Banque mondiale.
Accès Internet
Au deuxième trimestre de 2021, on estimait que pour 100 foyers dans le pays, il y avait 33,7 accès à Internet, selon Indotel. Ce service a présenté une variation de 1,78%, augmentant 165 158 abonnements nets et enregistrant un total de 9 466 815 comptes pour cette période.
Bien que le service Internet soit proposé par plus d’une quarantaine d’entreprises réparties sur tout le territoire, seules Claro et Altice ont une présence significative au niveau national. Ces deux fournisseurs se partagent plus de 94 % des abonnés. Trilogy (Viva) participe avec 4,2 %, principalement mobile, tandis que les 1,6 % restants sont répartis entre d’autres fournisseurs qui offrent une couverture dans les provinces et les municipalités moins desservies par les grands fournisseurs.
Fin septembre 2021, le marché traditionnel de la téléphonie fixe en République dominicaine était dominé à 84,78 % par le fournisseur Claro, suivi par Altice et Trilogy, qui détiennent ensemble une part de 14,88 %.
En termes de lignes de téléphonie mobile en service (postpaid et prepaid), ils enregistrent un total de 9 735 351 comptes. Parmi ceux-ci, cinq millions appartiennent à Claro, trois millions à Altice et à peine un demi-million à Trilogy Dominicana. Dans cet ordre, la modalité prépayée totalise 7 367 288 et la modalité postpayée 2 368 063.
Les contrastes
Dans les conclusions d’une étude publiée conjointement par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et Indotel, il est démontré que seul un adolescent sur cinq dans le pays peut utiliser Internet chaque fois qu’il en a besoin. Ceci, malgré le fait que l’accès à ce service a augmenté de 8%, ajoutant un peu plus de 700 000 comptes par rapport à 2020, et que depuis 2011 c’est le service de télécommunications qui a enregistré les niveaux de croissance les plus élevés.
Dans le rapport « Performances des télécommunications », l’entité étatique souligne le record d’une augmentation de la pénétration de l’accès à Internet, où l’on compte actuellement 88 abonnements actifs pour 100 habitants, avec une croissance de 8 points sur la trajectoire d’un an.
Dans cet ordre, en ce qui concerne le segment contractuel de ce service, au 30 septembre 2021, il y a une augmentation de 809 238 abonnements résidentiels par rapport à septembre de l’année précédente, soit une croissance de 10,93 %.
Il s’agit d’une augmentation qu’ils attribuent au besoin de connexion dans les foyers pour maintenir l’opérabilité de la vie quotidienne qui, après l’arrivée de la pandémie, s’effectue en grande partie via des dispositifs d’accès à Internet (opérations bancaires, achats dans les supermarchés et les pharmacies, travail, éducation et consultations médicales, entre autres).
Au niveau provincial, il existe un écart important entre les grands centres urbains et les régions rurales. Alors que le district national se situe à l’extrémité supérieure avec une pénétration de 69,0, à l’extrémité inférieure, la province d’Independencia atteint à peine 5,2 abonnements pour 100 foyers. Parmi les facteurs qui influencent la fracture numérique figurent le revenu, le niveau d’éducation, le type de travail, le statut professionnel, entre autres.
Source : El Dinero
