6 octobre 2025
Haïti-Observateur : Jovenel Moise est le sosie de Jean-Bertrand Aristide dans les crimes en série, corruption et détournements de fonds publics
Actualités Cas d'assassinat Corruption Élections Insécurité|Kidnapping Justice Société

Haïti-Observateur : Jovenel Moise est le sosie de Jean-Bertrand Aristide dans les crimes en série, corruption et détournements de fonds publics

quel serait le bilan des méfaits d’Aristide, s’il avait passé trois décennies au Palais national?

Jean-Bertrand Aristide opine sur l’assassinat de Jovenel Moïse, il oublie que celui-ci est son sosie dans le crime et la corruption, titre l’hebdomadaire haïtien de New York, Haïti-Observateur.

New York, mercredi 23 mars 2022 ((rezonodwes.com))–

Longtemps enfoncé dans un silence qui l’éloigne de sa passion, à savoir la politique, l’ex-président Jean-Bertrand Aristide a brisé le silence, se lançant dans le débat autour de l’assassinat de Jovenel Moïse. Dans l’allocution qu’il a prononcée, à l’occasion de la cérémonie de remise de diplômes de l’université qu’il a fondée et qui porte son nom, il a repris une boutade faisant allusion, sans le nommer, à Michel Martelly, dans le complot ayant abouti à la mort violente du président de facto défunt.

Ces propos ont déclenché la foudre de Claude Joseph, parti en guerre contre le prêtre défroqué. Cette situation rappelle au signataire de cet article qu’en termes de gouvernance, M. Aristide s’est comporté étrangement comme Moïse au pouvoir.

En effet, dans la gestion des affaires de la République, l’homme, que le président musicien du compas a désigné sous le sobriquet « Nèg Bannann nan », se comporte exactement comme l’ancien prêtre de Saint Jean Bosco, se faisant, tous les deux, commanditaires d’assassinats politiques, acteurs dans la corruption et du détournement de fonds publics, en sus d’être partie prenante du commerce illicite de la drogue.

Exploitant les mêmes créneaux leur permettant de ramasser des millions à la pelle, on comprend bien comment tous ces hommes, Jean-Bertrand Aristide, Michel Martelly, Laurent Lamothe et Jovenel Moïse, de même que tous les politiciens de leur acabit, ont pu réussir à devenir multimillionnaires, en moins d’une décennie.

Quand tous ces faux dirigeants, des imposteurs, qui se font passer pour des défenseurs des intérêts du peuple haïtien et des serviteurs obéissants de la nation, s’enrichissent à leurs dépens, plaise à Dieu qu’ils reçoivent leur juste châtiment. Quand bien même ils prendraient leur aise à jouir avec impunité du fruit de leurs crimes. Mais qu’ils se rappellent : quoiqu’ils fassent et disent, ils ont rendez-vous avec la justice immanente. Tel est le souhait des familles des victimes de ces dirigeants criminels.

Aristide : Crimes en série, corruption et détournements de fonds publics

Quand des fils et filles du pays montent au créneau pour défendre l’ancien prêtre-président, alors qu’ils flagellent sans arrêt les Duvalier pour leurs crimes, la corruption et les exactions financières perpétrées sur le pays et le peuple, on se demande de quels crimes ils sont coupables à leur tour. Puisque, dans le cas des Duvalier, qui ont passé, collectivement, 29 ans au pouvoir, il faut se demander quel serait le bilan des méfaits d’Aristide, s’il avait passé trois décennies au Palais national?

Si la grande majorité des ouailles du prêtre défroqué, nationaux et internationaux, ont tourné la page sur lui, regrettant d’avoir porté leur choix politique sur ce bluffeur, d’autres (heureusement peu nombreux) restent accrochés à l’engouement original qu’avait suscité le Lavalas, ce torrent furieux choisi pour nommer son mouvement. Ces derniers font partie de cette catégorie qui ont fait fortune de manière illicite, sous Aristide. Ou d’autres, surtout des étrangers, qui ont été des bénéficiaires de fonds publics décaissés illégalement, notamment provenant de la Téléco et du fond des passeports (quand il était en plein contrôle de celui-ci).

On ne peut pas encore parler des millions réalisés dans le trafic de drogue, puisque c’est après le retour d’exil, à Washington, de l’ancien prêtre, qu’eut été découvert « la manne des stupéfiants ». Victime du coup d’État orchestré par Raoul Cédras et ses militaires, le 29 septembre 1991, soit huit mois après son investiture, ses pouvoirs n’étaient pas encore solidement établis pour lui permettre de se lancer alors dans les crimes dont il s’est rendu coupable.

Mais on ne doit pas oublier que Laurent Lamothe et Michel Martelly se sont inspirés de lui pour mettre sur pied le système de vol qu’ils ont perpétré sur la diaspora, en l’occurrence USD 0,05 centimes/minute sur les appels téléphoniques entrants provenant de la diaspora; et USD 1,50 sur chaque transfert d’argent expédié à l’intention de parents restés en Haïti par leurs bien-aimés basés à l’étranger, avant même que le « bandit légal » Sweet Mickey, ou « Sweet Mimi », ait prêté serment comme président de la République.

Pour sa part, avant de prendre les rênes du pouvoir, Aristide, en étroite collaboration avec des « bandits légaux » — avant la lettre — avait mis sur pied le projet « Voye Ayiti monte » (VOAM). Un système de collecte de fonds, grâce à la générosité des naïfs de la diaspora, était mis en train dans toutes les villes des pays où résident les Haïtiens.

lire la suite du texte dans Haïti-Observateur
édition du 23 au 30 mars 2022, page 13 (version papier disponible dans les kiosques)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.