13 octobre 2024
Chili-Mairie de Santiago : les présidents sortant et élu reçoivent jeudi une quinzaine de dignitaires étrangers dont le PM de facto d’Haïti, Ariel Henry
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Chili-Mairie de Santiago : les présidents sortant et élu reçoivent jeudi une quinzaine de dignitaires étrangers dont le PM de facto d’Haïti, Ariel Henry

Piñera restera sûrement dans l’histoire comme « le gouvernement qui a déclaré la guerre à son propre peuple« , a déclaré un universitaire chilien à France 24. Et que dire des principaux dirigeants du régime corrompu PHTK en Haiti, de Michel Martelly à Ariel Henry en passant par Jovenel Moise?

Dr. Ariel Henry est le seul et l’unique dirigeant illégitime et inconstitutionnel, venant participer vendredi à la prestation de serment du nouveau présent élu du Chili.

Les premières ont eu lieu avec le président de la République Dominicaine, Luis Abinader ; la présidente honoraire du Conseil consultatif de la mémoire historique du Mexique, Beatriz Gutiérrez ; le vice-président du Brésil, Hamilton Mourao ; et le premier ministre de Curaçao, Gilmar Pisas.

Jeudi 10 mars 2022 ((rezonodwes.com))–Les présidents sortant et élu du Chili, Sebastián Piñera et Gabriel Boric, ont eu jeudi une importante série d’entretiens avec des dignitaires étrangers présents dans le pays pour assister à la cérémonie d’investiture vendredi.

Le président élu Boric a tenu plus de 15 réunions bilatérales à l’hôtel de ville de Santiago, tandis que M. Piñera a reçu ses invités à La Moneda pour son dernier jour de mandat.

Les personnalités déjà présentes au Chili sont le président de la République dominicaine, Luis Abinader, la première dame du Mexique, Beatriz Gutiérrez, le vice-président du Brésil, Hamilton Mourao, le premier ministre de Curaçao, Gilmar Pisas, le vice-premier ministre irlandais, Leo Varadkar, et le ministre japonais des affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi.

Parmi ceux qui s’étaient présentés un peu plus tard à la Mairie de Santiago, figurent le Premier ministre de facto d’Haïti, Dr. Ariel Henry, ainsi que le roi Felipe VI d’Espagne, en plus des présidents Alberto Fernández d’Argentine et Luis Lacalle Pou d’Uruguay.

M. Piñera a atteint le dernier jour de son second mandat avec des taux d’approbation inférieurs à ceux de l’ancien dictateur Augusto Pinochet en 1990. Lorsqu’il est entré en fonction le 11 mars 2018, le Chili était encore une oasis de stabilité financière et sociale dans la région. Quatre ans plus tard, il laisse un pays marqué par des troubles sociaux et une pandémie, un pays qui rédige également une nouvelle Constitution pour enfin laisser derrière lui les traces de l’ère Pinochet, un pays qui aura à partir de vendredi un chef d’État de gauche, à l’état d’esprit très proche de celui de Salvador Allende, renversé par le coup d’État de Pinochet en 1973.

Un sondage publié fin février a montré que seuls 15 % des Chiliens considéraient le second mandat de M. Piñera comme bon, soit moins que les 22 % obtenus par M. Pinochet lorsque le pays est passé à un régime démocratique en 1990.

Ces chiffres rendent compte de la transformation du Chili au cours des quatre dernières années. Le porte-drapeau de l’économie stable et sûre s’est transformé en un pays frappé par une profonde révolte qui a révélé pendant des mois ses énormes inégalités et que seules les mesures sanitaires de la pandémie ont pu en quelque sorte contenir, ce qui a conduit à une campagne présidentielle marquée par des options plus extrêmes que jamais dans l’histoire du Chili.

À la tête de l’administration qui a amené le Chili à ce qu’il est devenu se trouvait un homme d’affaires milliardaire souvent très éloigné des exigences, des problèmes et des besoins des citoyens ordinaires.

« L’administration Piñera sera le dernier jalon d’une longue période d’au moins 30 ans, débutant en 1989, caractérisée par une forte inertie des institutions politiques créées par la dictature des années 1980 », explique un analyste cité par France24.

Cette façon de gérer les choses a débouché sur la crise sociale d’octobre 2019, qui a permis à Boric de passer de leader étudiant à président en un peu plus de deux ans.

Piñera restera sûrement dans l’histoire comme « le gouvernement qui a déclaré la guerre à son propre peuple », a déclaré un autre universitaire à France 24.

Cet homme a rencontré jeudi le général Mourao et le roi Felipe VI, entre autres dirigeants.

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