Neuf mois après le début des violences, Martissant refuse d’accoucher de la paix

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le billet de la rédaction

La démocratie sera rendue possible au-delà de l’état-nation ou elle ne sera plus possible du tout avec des élections falsifiées et planifiées d’avance. 

Mercredi 2 mars 2022 ((rezonodwes.com))– Près des yeux, mais extrêmement loin du coeur des Tet Kale de toutes les versions, Martissant, dépeuplé et no man’s land infranchissable, continue d’égrener son chapelet d’assassinats, d’enlèvements et de détournements de camions.

Il y a exactement neuf mois que cela dure. Ariel Henry et ses tuteurs internationaux ne voient certainement pas pourquoi cela devrait être différent.

Qu’importe l’économie régionale du Grand Sud. Qu’importe la santé mentale et physique des résidents expulsés, devenus réfugiés sur leur propre territoire et juifs errants des temps modernes.

Business as usual. Le monde ne va pas s’arrêter de tourner pour ces misérables hères plongés contre leur gré dans un cycle de violence infernal sans fin.

Les coopérants onusiens avaient promis un plan. Les de facto avaient promis la paix. Cette paix, comme le fœtus indolent d’une « femme en perdition », dans le miroir de l’imagination gouvernementale.

Un bébé mort-né, un leurre, un nouveau mensonge concocté par la coalition PHTK 3 installé au timon des affaires pour aider Haïti à dévaler la pente de l’absurdité et à s’enfoncer davantage dans la misère et l’humiliation face à ses voisins.

A quand des jours sans kidnapping, sans assassinat en Haiti?

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