Dimanche 27 février 2022 ((rezonodwes.com))–Les dirigeants illégitimes haïtiens incapables de trouver des solutions viables aux propres maux de leur pays dépourvu d’institutions régaliennes fonctionnelles et livré aux gangs et bandits armés, doivent lundi à côté de représentants de plus de 190 pays, débattre de la crise en Ukraine, envahie par l’armée russe.
L’ONU a, en effet, approuvé dimanche la convocation d’une session spéciale de l’Assemblée Générale suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La session de l’organe, qui réunit les 193 États membres de l’organisation, devrait commencer lundi, a appris Rezo Nòdwès, de source diplomatique.
L’initiative, poussée par les États-Unis et l’Albanie, au Conseil de Sécurité, a été adoptée dimanche par onze voix pour, trois abstentions – Chine, Inde et Émirats arabes unis – et une seule voix contre, celle de la Russie qui, dans ce cas, n’avait pas de droit de veto puisqu’il s’agissait d’une décision de procédure.
Cette démarche, qui intervient après que la Russie a bloqué vendredi une résolution du Conseil de sécurité condamnant son invasion et lui ordonnant de retirer ses troupes, vise à amener l’Assemblée, où Moscou ne peut opposer son veto aux décisions, à approuver un document similaire dans les prochains jours.
D’autre part, selon l’agence de presse espagnole, Efe, des sources diplomatiques ont indiqué à que « la session extraordinaire devrait commencer lundi, mais que le vote sur le texte n’aura pas lieu avant mercredi, afin de donner à toutes les délégations le temps d’en discuter avec leurs capitales« .
Pour porter la question à l’Assemblée générale, les États-Unis et l’Albanie ont utilisé une formule qui permet au Conseil de sécurité de renvoyer une question de paix et de sécurité à cet organe en cas de blocage par un membre permanent, une voie qui n’a pas été utilisée avec succès depuis quatre décennies.
Les sessions urgentes de ce type ont en fait été très rares dans l’histoire de l’Assemblée générale, dont les résolutions n’ont pas le même poids que celles du Conseil de sécurité, qui est normalement chargé de gérer les conflits.
L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré que « la résolution servira à faire en sorte que la Russie soit tenue pour responsable » et, s’adressant aux militaires russes, elle a souligné que le « monde observe » leurs attaques et leur demandera des comptes ».
Dans un discours prononcé devant le Conseil, Mme Thomas-Greenfield a défendu la nécessité de prendre « des mesures extraordinaires pour répondre à cette menace pour le système international et de faire tout ce qui est possible pour aider l’Ukraine et son peuple« .