La Primature et les signataires de l’Accord du 11 septembre font peu de cas des conditions imposées par le Bureau de suivi de l’accord (BSA) pour reprendre les négociations. Les lignes ont peu bougé. Aucune avancée n’a été constatée depuis l’échec des pourparlers le lundi 14 février dernier. Sur ce point, le Collectif des anciens députés de l’opposition et alliés (CADOA) appelle les protagonistes à définir les règles du jeu.
Mardi 22 février 2022 ((rezonodwes.com))–
Le porte-parole du CADOA, l’ancien représentant de la circonscription de Mirebalais, Abel Descollines, s’est montré sans réserve après l’échec des négociations entre la Primature et le BSA. Il déplore cette attitude inélégante de faire attendre des invités.
«Ce n’est pas un motif valable de claquer la porte des discussions. Les protagonistes devraient de préférence proposer au PM Henry ainsi qu’aux signataires du 11 septembre de s’entendre sur les règles du jeu», a réagi le dirigeant du CADOA, avant de souligner «être favorable» à la poursuite du dialogue.
«Il faut sortir le pays de l’impasse», a-t-il plaidé.
Des perspectives peu encourageantes pour la reprise des discussions entre les alliés du premier ministre de facto Ariel Henry et la délégation du Bureau de suivi de l’accord (BSA), moins d’une semaine après les incidents survenus à la résidence officielle du Premier ministre, à Musseau.
Les protagonistes se regardent en chien de faïence et aucune initiative pour rassembler les acteurs autour de la table n’est à envisager pour le moment.
Le BSA avance des conditions pour pouvoir rencontrer les signataires de l’Accord de Musseau, dont l’évacuation des suspicions sur l’implication présumée du chef du gouvernement de facto Ariel Henry dans l’assassinat du Président Jovenel Moïse et la suspension du processus de nomination des juges à la Cour de Cassation engagé par le docteur Ariel Henry.
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com
