En Guadeloupe et Martinique, la France traînée en procès par le MIR, pour son rôle dans la « traite des Noirs et l’esclavage inhumain aux Antilles »

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« Ces juges-là fonctionnent comme des juges coloniaux. Ils n’obéissent qu’à l’Etat », fustige le martiniquais Garcin Malsa du Mouvement International pour les Réparations (MIR).

Attention ! Ne nous attendons pas à ce que les dirigeants actuels d’Haiti – placés au pouvoir par la France, membre actif du Core Group – qui se complaisent dans leur état de l’esclavage des temps modernes, rejoignent les Martiniquais et les Guadeloupéens visant à responsabiliser la France pour les années des souffrances endurées par nos ancêtres lors de la traître inhumaine des Noirs.

Samedi 29 janvier 2022 ((rezonodwes.com))–Selon un article paru dans le journal français Le Monde, la Métropole « est visée par une série de plaintes, en Martinique et en Guadeloupe, pour son rôle dans la traite négrière et l’esclavage ». « Des associations et des particuliers réclament des réparations pour dédommager les descendants de ces crimes contre l’humanité ».

Tout remonte à octobre 2020, quand le MIR [Mouvement International pour les Réparations], une organisation qui milite depuis environ deux décennies ans aux Antilles, a assigné l’Etat français devant le juge des référés de Fort-de-France, « en vue d’ordonner une expertise ayant pour but de retrouver, grâce à des fouilles archéologiques, l’ensemble [des] charniers », en Martinique, dans lesquels « des milliers d’Africains réduits en esclavage auraient été sommairement enterrés aux abords des plantations coloniales » 

Sur la base de l’article 145 du code de procédure civile, dont a fait écho Le Monde, le MIR a souhaité également faire condamner la Métropole à « ouvrir aussi les procédures en vue d’exproprier ces lieux (…) et d’en faire des lieux commémoratifs ouverts au public ».

Pour Garcin Malsa, une figure emblématique en Martinique, « l’attente aura été vaine », car, mardi dernier « il attendait un jugement en délibéré de la cour d’appel de Fort-de-France au sujet d’une plainte déposée contre l’Etat par le MIR« , une association mémorielle dont il est le président. Toutefois, la décision était attendue mardi en fin de journée, mais le tribunal a fait savoir que le jugement ne serait rendu public que le lendemain. « Ils sont terribles, quand même ! », peste Garcin Malsa.

« Ces juges-là fonctionnent comme des juges coloniaux. Ils n’obéissent qu’à l’Etat », fustige ce pionnier du militantisme écologique en Martinique et ancien maire, à tendance indépendantiste, de la commune de Sainte-Anne, haut lieu du tourisme balnéaire au sud de l’île.

source : Le Monde

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