Vendredi 21 janvier 2022 ((rezonodwes.com))– Le premier ministre de facto, installé par un tweet de l’international refuse de céder le pouvoir à des dirigeants pouvant sortir d’un consensus entre les acteurs de la société civile et de la classe politique.
»Il n’existe aucune disposition légale ni constitutionnelle qui autorise quiconque à s’arroger le droit de désigner un président provisoire », a-t-il déclaré lors d’une rencontre internationale sur Haïti convoquée par le Canada.
Cette réunion virtuelle devait permettre à la communauté internationale de témoigner de son engagement à soutenir Haïti alors que le pays est confronté à plusieurs enjeux critiques, notamment l’insécurité croissante.
»J’espère que les uns et les autres finiront par comprendre que de telles initiatives ne font qu’approfondir les divisions », a ajouté Dr Henry, après avoir passé six mois à la tête du pays sans adresser le moindre problème.
Dans son allocution, Ariel Henry a reconnu que le dysfonctionnement des institutions démocratiques et la montée de l’insécurité qui se traduit par des actes de terrorisme aveugle, affectent grandement le pays. Mais en tant que principal dirigeant du pays, il n’a rien proposé de concret, sinon une demande d’aide, estimant que les pays et organisations présents à la réunion se sentent concernés par la dégradation du climat politique en Haïti.
Ariel Henry, l’inamovible champion de l’immobilisme, a d’ailleurs dit espérer vivement que les engagements que le Core Group et d’autres pays dits amis d’Haiti prendront se concrétiseront rapidement.
»Aujourd’hui, la préoccupation principale de mes compatriotes est l’insécurité et le terrorisme aveugle qui perturbent considérablement la vie de tous les jours, sèment le deuil dans les familles et isolent du reste du pays plusieurs départements du Sud », s’est-il contenté de marteler.
Ariel Henry a déclaré qu’il est urgent d’adresser ces problèmes et d’y apporter des solutions durables. J’ai la conviction que la cause profonde d’une telle situation réside principalement dans la pauvreté abjecte dans laquelle vit une partie importante de notre population.
Et, comme dans un rêve complètement détaché de la réalité macabre du pays, le neuro-chirurgien égrenne de nouvelles promesses:
»Dans les jours qui viennent, les organes de la transition seront formellement constitués. Il s’agit de l’Autorité de contrôle et de suivi de l’action gouvernementale, du Conseil électoral provisoire et de l’Assemblée nationale constituante », a laissé entendre, pince sans rire, Dr Henry, incapable de se rendre aux Gonaives ou au Pont-Rouge pour déposer un simple bouquet de fleurs.
Ariel Henry ne voit pas du tout d’un bon oeil les démarches de rassemblement des secteurs vitaux du pays à travers des accords comme Louisiane ou Montana, capable de le priver de pouvoir tant chéri.
Pour Henry, tout ce qui compte plus c’est la remise du pouvoir à des soit-disant »élus ».
Qui, Quand et Comment? Ne vous avisez jamais de poser ces questions au nouvel Apredye!
