La patrie pétrie dans la tragédie

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Lundi 3 janvier 2022 ((rezonodwes.com))–

Homélie humiliée dans une comédie, la messe de mœurs abjectes a été chantée dans la flagornerie.
Amnésie subite, la poésie solennelle forcée de se réexpatrier au musée a été récitée dans la balbutie.
Monocéphalie procurant la grosse tête, même un expert du neurone n’est exempt de la névropathie.
Empathie à maintenir, les stratégies devraient communiquer avec les âmes magnanimes par télépathie.

Hostie avalée dans l’anxiété, le tabernacle hanté a été le théâtre d’une scène estampée d’ignominie.
Accalmie fictive, l’ennemi supporté de zombis piégeait les véreux entêtés dans une fausse modestie.
Asymétrie, la résistance a penché en défaveur des invités de déshonneur dans une bizarre dissymétrie.
Fantaisie, démence de la raison, la logique n’y perçoit aucune raison de cette dégueulasse plaisanterie.

Autorité privée d’humilité et de notoriété, aux oreilles bouchées, leadership se confond avec témérité.
Immaturité exposée dans une primauté de priorité inversée, l’effigie sacrée du palmiste a été décimée.
Dignité giflée dans un drôle voyeurisme opiniâtre tombé sur la tête, la fierté historique a été martyrisée.
Intrépidité factice mélangée de connivence, l’énergie ne se défile au Village pour détruire esprit damné.

Hypocrisie du politiquement correct, dans un bilan occulté la primature déguerpie à la Cité a été avilie.
Logophobie du chef assurant la relève sous la dictée de l’imposture incarnée, la lettre a été engloutie.
Acrobatie militaire déclenchant risibilité, sans surprise quand recrue n’obéit au vœu de la méritocratie.
Thérapie pour les belles dentitions, chute libre a vu dos de « body-guard » toucher terre dans l’infamie.

Anomalie dans une ample privation de souvenir, la Place d’Arme ne passe pas le test de la photogénie.
Alibi officiel d’une excursion exclusivement pour le Te Deum, le discours factice est facile à être démenti.
Armoirie nationale désacralisée, la défaite de cette primature prématurée a été causée par la myopie.
Liturgie lugubre déclamée sous le signe de la psychose, l’extrême panique a été dévoilée dès la sortie.

Pédanterie néantisée dans la vanité, la dialectique a raté de boucler la grande gueule de la verbomanie.
Hégémonie ne rime pas avec maturité quand l’orgueil pousse à verser de l’huile sur le feu de la zizanie.
Ineptie à laquelle ils jurent d’être fidèles, les dirigeants presbytes ne sont maîtres d’aucune stratégie.
Chronophagie budgétivore, la boulimie officielle est une sauvagerie qui emmène tous à la boucherie.

Mégalomanie étalée dans la disette, l’arsenal régalien mobilisé en vain est ridiculisé dans la copromanie.
Litanie d’une acéphalie perdurée sous l’auspice de bandits maudits, Haïti paie le prix de la monomanie.
Bureaucratie sous l’égide de la voyoucratie, l’homéostasie salvatrice ne saurait être le fruit de la loterie.
Pyromanie mixée d’incapacité à casser le feu de l’insécurité, la dignité convie à sortir de cette léthargie.

Pétrophobie bleue, le stratagème de la cleptomanie se situe dans l’instauration d’une débile dynastie.
Barbarie, votes truqués, jeu vicié, les escrocs s’accrochent à tout ce qui garantit une immunité infinie.
Insomnie provoquée par la thanatophobie, la paranoïa de la cupidité s’amplifie dans la schizophrénie.
Hypocrisie à enterrer, la suprématie omnipotente doit tourner dos à la pratique de l’ignoble diplomatie.

Anomie sociale couplée d’amnistie et impunité débridée pour se solder dans une complète hémorragie.
Médiocratie supplantant la méritocratie, la démocratie a bu la ciguë dans une quiétude en dents de scie.
Vie dans la survie sans vie, la sécurité est tombée à genoux, ligotée par des épanchements de synovie.
Pédophilie, lorsqu’ il n’est pas vieilli avant l’âge le talent est étouffé dans une précoce pornographie.

Vigie politique, la dignité doit se mêler de la partie pour libérer la patrie de cette grossesse à l’ectopie.
Anémie falciforme, paralysie, leucémie, pandémie, la santé est endommagée par une entière pénurie.
Génie cloué au pilori, absence de vision, carence scolaire, déficience technique, l’éducation est décatie.
Magie de l’image, les sièges décisifs des Cités modernes sont occupés selon les vœux de la méritocratie.

Alchimie à tisser entre les talents au bercail et à la diaspora, ainsi les âmes expérimenteront l’ataraxie.
Oligarchie cupide s’alignant avec la kakistocratie, la sortie du trou requiert une intégrale prophylaxie.
Avanie du quotidien décorée par des vilains et des mesquins, ce cancer exige urgente chimiothérapie.
Asthénie, asphyxie, il revient aux gens de l’aristocratie digne de détacher Haïti de ce contexte d’inertie.

Carly Dollin
carlydollin@gmail.com

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