« Il faut que quelque chose change » aurait dit encore Jean-Paul II, mais pour son successeur le pape François, « Il faut envoyer des signaux clairs pour un dialogue » entre Nicolas Maduro et l’opposition avec le Vatican comme intermédiaire
Cité du Vatican, dimanche 30 avril 2017 ((rezonodwes.com)).-Samedi dernier, c’est à bord de l’avion papal le ramenant de sa tournée en Égypte, que le pape François, interrogé par des journalistes sur l’ampleur de la crise politique au Venezuela, a déclaré que « le Saint-Siège est prêt à intervenir dans cette grave crise qui secoue le Venezuela, à la seule condition que tout soit clair« .
« On n’a qu’à se tenir aux conditions, préalablement bien établies », a averti le Pape qui souhaiterait voir immédiatement terminer la violence au Venezuela. En plus de l’intervention du Saint-Siège, a révélé le pape argentin, quatre (4) autres Chefs d’ Etat, avaient déjà apporté leur soutien en décembre dernier. Aucun succès significatif n’est résulté de ces pourparlers, dans le but de trouver une issue à cette crise qui fait des victimes dans les rangs des manifestants.
« Nous savons tous ce qui se passe autour de ce pays, le Venezuela, un pays que j’aime beaucoup », a enchéri le souverain pontife. Le Vatican qui n’a eu connaissance d’aucun médiateur entre le gouvernement de Maduro et les membres de l’opposition, se voit en « facilitateur » dans un éventuel dialogue, qui ne sera pas celui « des sourds« .
Notons que Vatican, depuis l’éclatement de la violence au Vénézuéla, a toujours manifesté, publiquement, sa pré0occupation, de voir résoudre au plus vite cette crise. D’autre part, Nicolas Maduro, confronté depuis plus d’un mois à des manifs sans arrêt, exigeant la tenue d’élections générales anticipées, est accusé d’instruire les forces de l’ordre pour contrecarrer les manifestants. Résultat, selon l’opposition, 28 morts sont enregistrés.