Les catastrophes nous guettent encore… Par Wadson Désir

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 Beaucoup d’haitiens ne comprennent pas encore que nous sommes en face d’un grand danger et qu’il est nécessaire d’agir vite pour limiter les dégâts au moment des catastrophes naturelles. Nous n’avons jamais appris les leçons du passé, ce qui fait que nous reproduisons les mêmes schémas et , pour ainsi dire , commettre les mêmes erreurs.En sommes-nous conscients ? L’état actuel des choses doit nous interpeller tous et toutes , nous devons prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’on arrête de compter des cadavres , à chaque goûte de pluie.




Nos dirigeants souffrent-ils de myopie politique ? Ils ne font jamais preuve de bon sens dans leur prise de décision face à une situation qui exige des solutions durables. Ils veulent toujours agir en  » état-pompier  » , alors que le peuple continue d’être  aux abois , à cause de leur manque de vision et surtout de leur insouciance. Ils doivent faire travailler leur  sens de la prévention afin de permettre aux éternelles victimes de ne plus continuer à s’alarmer  ; car , à chaque fois , elles s’essoufflent.
A quand l’amélioration du sort des plus vulnérables ? Le récent passage du cyclone Matthew sur Haïti devait permettre à nos dirigeants de revoir leur plan d’intervention. Quatre départements ; formant le grand sud ,  avaient été sévèrement frappés par de forts vents et de fortes pluies. De nombreuses maisons avaient été  soit endommagées ou totalement détruites. Nous avions pu dénombrer des morts , et nous étions impuissants devant l’ampleur des dégâts. Notre incapacité à voler au secours des sinistrés avaient ouvert la voie à toutes formes d’aides étrangères.




Et cela n’avait occasionné aucune gêne, aucune honte chez les autorités qui étaient aux commandes. Le président d’alors se sentait à l’aise de nous demander : Est-ce que ça dérange ? Les dirigeants actuels devront tout mettre en oeuvre pour rassurer la population. Ce ne sont pas les idées qui manquent , mais il faut qu’il y ait de la volonté politique de manière à changer l’ordre des choses.
Wadson Désir

2 COMMENTS

  1. La bonne volontè à elle seule ne suffit pas pour rèsoudre les problèmes; il faut aussi les moyens. Cesser la palabre, ce n’est pas aussi facile qu’on le prètend, notre ignorance se noie dans une grandiloquence à nulle autre pareille. La planification doit prèceder la mise en oeuvre.Ou est elle?

  2. Lelit politik ak ekonomik peyi d Ayiti toujou konsidere nou menm Pèp la tankou gwo zòtèy, de moun yo konsidere andeyò de lavi nasyonal la depi 2 syèk. Yo pa gen okenn konsiderasyon pou nou a nenpòt nivo nou gade. Yo plis wè nou kòm pwopriyete yo pou yo peze souse epi voye n jete pou n al mouri. E se konsa sa ye jouk jounen Jodi a.

    Ki mele yo ak latètranble, siklòn Matyou ou nenpòt lòt kalamite natirèl Pèp la sibi? Dirijan sangwen nou yo toujou pare pou rekòlte epi kraze tout lajan ak èd ki vini pou sinistre yo. Sa se eta leta Ayisyen an ansanm ak tout lelit repiyan an ann Ayiti.

    Nou bezwen yon lòt model de sosyete kap konstwi ak moun ki gen konsyans ak vizyon.

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