Au moins une cinquantaine de prisonniers politiques croupissent dans les cellules du Pénitencier national à Port-au-Prince, rapporte un ancien prisonnier récemment libéré après deux ans « pour ses prises de position ouvertes contre le régime PHTK2 du président autoritaire Jovenel Moise« . André Michel de PHTK3 n’avait-il pas dit dans son récit des « 5 gol à Zero » que « tous les prisonniers politiques PHTK seront incessamment libérés« . Les représentants de l’OEA à Port-au-Prince ont-ils fait circuler le message à l’intention de l’activiste PHTK, Léon Charles?
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New York, jeudi 9 décembre 2021 ((rezonodwes.com))–Le Conseil permanent de l’Organisation des États américains a approuvé mercredi une résolution affirmant que le Nicaragua ne respecte pas les engagements de la Charte démocratique interaméricaine ni la série de mesures établies pour garantir l’ordre démocratique dans la région. Un ensemble de points qu’Haiti s’est également écarté sans être sanctionné depuis le deuxième lundi de janvier 2020.
La résolution, approuvée par 25 pays, incluant Haiti de PHTK et des gangs G9, pays radié du « Sommet de la Démocratie » de Biden de même que le Nicaragua mis en cause, exhorte le gouvernement du président Daniel Ortega à libérer tous les prisonniers politiques et à accepter une mission de haut niveau autorisée par le Conseil permanent de l’OEA pour aider à la mise en œuvre de réformes électorales.
L’OEA compte 34 pays membres actifs. Mercredi, huit pays, dont la Bolivie et l’Argentine, se sont abstenus de voter sur la résolution, mais ironiquement, Haiti qui regorge de prisonniers politiques, un nombre qui a considérablement augmenté durant le passage de Léon Charles à la tête de la police, a voté Oui. Le Nicaragua a été le seul pays à voter contre.
Début novembre, le Nicaragua a organisé des élections présidentielles au cours desquelles M. Ortega a été réélu pour la troisième fois consécutive. Le scrutin a été critiqué au niveau international y compris Haiti de PHTK3, pour l’absence d’une véritable opposition et l’emprisonnement de sept candidats à la présidence.
L’Assemblée générale de l’OEA a adopté en novembre une résolution déclarant que les élections présidentielles au Nicaragua « n’ont pas été libres, équitables ou transparentes et manquent de légitimité démocratique« .
La résolution avait demandé de charger le Conseil permanent de l’OEA d’analyser la situation au Nicaragua et de prendre ensuite les « mesures appropriées ». Peu après, cependant, le Nicaragua a annoncé qu’il se retirait de l’organisme « un outil aux mains des Etats-Unis« .
