Mardi 25 avril 2017 ((rezonodwes.com))–
Rares sont ceux qui questionnent les récentes décisions prises au niveau de l’Exécutif . Le premier à crier au scandale en ce qui a trait à cette somme sollicitée par le ministre de l’intérieur pour assurer la sécurité du Chef de l’Etat, allant du 1er au 18 mai , l’ancien candidat à la présidence du parti UNIR ; Clarens Renois.
Qu’est-ce qui explique ce long silence de la part de nos leaders politiques ? L’opposition existe-t-elle vraiment ? Deux questions auxquelles nous ne sommes pas en mesure de répondre. Mais nous pouvons nous contenter de les évoquer, sachant que les concernés se prononcent tôt ou tard sur les actions du gouvernement et de la présidence qui ont leur plan soit pour faire progresser le pays ou bien empirer davantage la situation de la population souffrante.
Quand il n’y a pas d’opposition , les autorités en place peuvent se permettre de faire n’importe quoi , au détriment des intérêts supérieurs de la nation. Où sont passés les anciens concurrents au fauteuil présidentiel ? Sont-ils en quête d’espaces pour , dit-on , redorer leur blason ? On ne comprend pas leur attitude au regard de la gestion de la chose publique. On dirait qu’ils se comportent en observateurs ; comme pour nous laisser comprendre qu’ils ne sont plus des acteurs. Il faut qu’ils se prononcent car la santé de la démocratie en dépend. Aucun système démocratique ne peut donner des résultats sans une opposition forte.
Depuis l’intronisation de Jovenel Moïse à la magistrature suprême, les partis , les groupements et regroupements politiques gardent un profond mutisme. Les 100 premiers du Président Moïse arriveront à terme le 7 mai prochain. Des inondations dans le Sud, caravane du changement dans l’Artibonite , pour la relance du secteur agricole , des mesures adoptées par la Primature pour mettre de l’ordre dans l’Administration Publique , tout ceci ne suscite aucun intérêt chez la classe politique haïtienne qui avait permis à un néophyte d’accéder au Palais National , en raison de l’absence d’unité au sein d’eux.
Le silence de nos hommes et femmes politiques doit être perçu comme un signe désespéré de leur part. Ils avouent ,de cette façon , leur impuissance face à la machine Moise/Lafontant qui promet de faire ce que leurs prédécesseurs avaient du mal à réaliser. Pendant combien de temps encore vont-ils se mettre à observer la nouvelle administration ? Avant que la situation ne s’aggrave, les anciens adversaires de Jovenel Moïse à la course présidentielle doivent faire entendre leur voix , car le pays leur appartient aussi.
Wadson Désir
Perspective 2022, Génération Consciente.-
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