Mardi 23 novembre 2021 ((rezonodwes.com))–Entre huit et neuf migrants haïtiens ont quitté le refuge de l’église paroissiale de San Juan de los Lagos, à Frontera, après avoir obtenu une activité rentable, le reste des 50 migrants étant en train de le faire.
Selon le journal régional El Diario de Coahuila, le vicaire du diocèse de Saltillo dans la région centrale, Jorge Salvador Guzmán Cortés, a informé que sur les 53 réfugiés d’Haïti et d’Afrique, tous ont entamé le processus d’obtention d’un visa humanitaire auprès de l’Institut national des migrations (INM), ce qui leur permet de s’installer dans le Coahuila et de commencer à chercher du travail, avec certaines limitations, car ils doivent encore terminer le processus, obtenir leur CURP et avoir une adresse fixe.
Toutefois, ces huit à neuf personnes ont été en mesure de se lancer dans une activité rémunératrice, comme la traduction ou l’enseignement du français, certaines femmes dans l’esthétique offrant des services de soins capillaires, d’autres dans l’administration ou les soins d’un local ou les soins à domicile, a-t-il précisé.
Pour la sécurité des réfugiés, étant donné que leur demande de visa humanitaire est en cours de traitement, l’identité, le lieu et d’autres détails ne sont pas divulgués, a expliqué le vicaire, car, bien qu’ils ne soient plus dans le marquis, ils continuent à recevoir la protection du diocèse.
« Certains ont déjà reçu des offres de placement et d’autres ont commencé à exercer une activité qui leur rapporte un bénéfice (les 8 à 9 mentionnés), et lorsqu’ils considèrent que le revenu leur permet de louer et de devenir indépendants, ils quittent le refuge et s’intègrent dans la société« , a-t-il affirmé.
Le Vicaire a annoncé que l’objectif est que d’ici décembre, tous les migrants de cette première vague de réfugiés, des Haïtiens et certains d’Afrique, passent à l’étape suivante de l’intégration où ils auront un endroit où vivre, travailler et vivre avec la société.
En septembre dernier, des dizaines d’Haïtiens sont arrivés à Monclova dans leur empressement à atteindre la frontière et à passer aux États-Unis. Le diocèse de la région centrale a mis en place une paroisse comme refuge pour soutenir les familles, 53 personnes et quelques mineurs, d’autres étrangers, qui avaient la possibilité économique, sont restés dans des hôtels à bas prix, puis ont continué leur chemin.
Grâce aux procédures légales devant l’INM, ils remplissent les conditions essentielles pour se trouver dans le pays et plus précisément à Coahuila, où le visa a été demandé et ils ne doivent pas quitter l’État, mais ce document leur permet de résider dans n’importe quelle municipalité, de travailler et d’être indépendants, a-t-il souligné.
Sur les 53 réfugiés, trois d’entre eux ont décidé de poursuivre leur route quand le processus de visa humanitaire a été lancé, a poursuivi le vicaire. Ils sont arrivés à la frontière et se sont vus refuser l’asile aux États-Unis, ils ont donc été rapatriés dans leur pays.