Comment l’OEA a-t-elle pu accepter en son sein Léon Charles après tous les actes d’exactions et de violation de droits humains commis en Haiti comme chef de facto de la police, sous le régime autoritaire et non démocratique PHTK2 ?
Ortega qui a combattu la dictature des Somoza ayant régné plus de 40 ans sur le Nicaragua, n’est plus en odeur de sainteté, aux yeux de la communauté nationale, le prenant pour un nouveau dictateur de la région.
Dimanche 21 novembre 2021 ((rezonodwes.com))–Le ministère des affaires étrangères du Nicaragua a envoyé vendredi une lettre de dénonciation au secrétaire général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, et lui a fait part de la décision de son pays de se retirer définitivement du forum régional.
« Nous ne nous reconnaissons comme une colonie d’aucune puissance et nous revendiquons la dignité et la bienséance nationales (…) face aux actions agressives qui violent la Charte des Nations unies et le droit international, de la part de l’Organisation des États américains, des États-Unis et d’autres entités colonialistes et néocolonialistes« , peut-on lire dans la lettre envoyée vendredi.
Le ministre Denis Moncada a rappelé les déclarations condamnant l’ingérence de l’OEA, de la part de pouvoirs étatiques tels que l’Assemblée nationale, la Cour suprême de justice et le Conseil national électoral, rapporte Prensa Latina.
En sa qualité de ministre, chargé par le président constitutionnel Daniel Ortega, il a signifié la promotion et la défense par son pays du respect des principes directeurs du droit international et de la Charte des Nations unies, notamment l’égalité souveraine entre les États et la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres territoires.
Moncada a également reconnu l’adhésion du pays à des questions telles que l’abstention du recours à la force, aux menaces et à la non-imposition de mesures unilatérales, illégales et coercitives, éléments de conformité obligatoire pour l’OEA, bien qu’elle les ignore et les transgresse continuellement de manière irresponsable.
Selon lui, l’organisation internationale est un forum politique diplomatique, qui est apparu sous l’influence des États-Unis comme un instrument d’ingérence et d’intervention, et ses actions à l’égard du Nicaragua démontrent sa mission de facilitateur de l’hégémonie de Washington et de son interventionnisme dans les nations d’Amérique latine et des Caraïbes. – en particulier Haiti.
Le ministre des Affaires étrangères a rappelé les condamnations continues et le rejet des actions de l’OEA face à son manque de respect pour la défense de la souveraineté, de l’indépendance, de l’autodétermination, du droit du peuple nicaraguayen à choisir son gouvernement et à définir ses politiques, de l’ordre et de l’institutionnalité internes et des normes internationales.
