3 octobre 2025
Le ministère de l’Éducation veut faciliter l’autonomie de gestion des 187 écoles construites par Digicel
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Le ministère de l’Éducation veut faciliter l’autonomie de gestion des 187 écoles construites par Digicel

Améliorer les capacités des communautés scolaires et faciliter l’autonomie de gestion des 187 écoles construites par la Fondation Digicel

Vendredi 15 octobre 2021 ((rezonodwes.com))–

Environ 2 ans après le lancement du Projet d’appui au renforcement des capacités des communautés scolaires pour une éducation de qualité (PARCCSEQ), le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) et la Fondation DIGICEL, deux institutions partenaires, entendent faire un bilan afin d’identifier les forces et les faiblesses dudit projet dont l’objectif consiste à appuyer les 187 écoles déjà construites par la Fondation en vue de renforcer leur autonomisation.

Un Atelier de travail s’est tenu, en ce sens, le jeudi 14 octobre 2021, à l’Inspection générale de l’éducation, sous les auspices de la Direction d’appui à l’enseignement privé et du partenariat (DAEPP).

Comportant quatre axes d’intervention : environnement, encadrement pédagogique, relation communautaire et développement durable, ce projet est mis en œuvre dans toutes les écoles construites par la Fondation Digicel au niveau des dix départements du Pays. Il s’étend sur une période de deux années environ en suivant des étapes prédéfinies aboutissant aux objectifs spécifiques fixés par les initiateurs du projet. Il s’agit en bout de piste de responsabiliser les individus, les communautés scolaires dans le cadre d’un développement durable.

L’Atelier s’inscrit dans le cadre du suivi d’un protocole signé, le 13 décembre 2018, entre le MENFP et la Fondation Digicel et de la planification de la nouvelle année d’exécution du projet.Le Protocole d’accord de 7 pages a été signé afin de permettre aux 178 écoles, aujourd’hui 187, construites par la Fondation Digicel, de 2007 à date, d’être des instruments de développement dans leur communauté respective et de travailler à la pérennisation des écoles mises en place par ladite Fondation. Il s’agit aussi d’une démarche visant la participation communautaire dans la gestion des écoles dans le but de parvenir à une éducation de qualité.

Le PARCCSECH entend ainsi accompagner les communautés scolaires dans la mise en place des structures participatives de base et des conseils d’écoles, puis renforcer les capacités des acteurs dans la perspective de cette éducation de qualité dans un environnement sain et protégé.

Suivant le document conceptuel de cette initiative, l’objectif général du Projet est de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’éducation en Haïti, particulièrement dans les écoles construites par la fondation Digicel, à travers la structuration, l’encadrement et le support des communautés scolaires dans leurs projets d’écoles.

Pour l’inspecteur général du MENFP, Gustave Joseph, qui a procédé, au nom du directeur général, à l’ouverture de l’atelier, plusieurs activités ont été réalisées depuis le lancement du projet, il faut maintenant procéder à une évaluation ce qui a été fait. Cet Atelier doit répondre à un ensemble d’interrogations autour du projet, a souligné l’inspecteur général, avant de saluer les efforts de toutes les structures du MENFP, notamment la DAEPP, qui ont assuré la formation et l’encadrement des formateurs de la Fondation Digicel.

Pour sa part, la directrice exécutive de la Fondation Digicel, Sophia Stransky, a salué la collaboration entre le MENFP et ladite Fondation dans le cadre de ce partenariat qui, de 2007 à date, a permis à environ 60 000 enfants d’avoir accès aux 187 établissements scolaires érigés par la Fondation pour un débours de plus de 75 millions de dollars américains.

D’après elle, 68 institutions scolaires participant au programme, identifient les besoins de leurs communautés respectives et réalisent des activités génératrices de revenu intéressantes. L’expérience faite avec ces écoles pilotes est positive, reconnait la responsable de la Fondation. Toutefois, souligne-t-elle, des défis restent encore à relever, notamment le problème des enseignants non nommés et non rémunérés. En ce sens, il cite le cas de deux écoles ayant la capacité d’accueillir, chacune, au moins 400 enfants qui sont restées vides, à cause de ces problèmes suscités.

Mme Stransky juge que les écoles font face à des difficultés pécuniaires, à cause des parents qui n’ont vraiment pas les moyens pour financer l’éducation de leurs enfants. Avec ce projet, la Fondation Digicel et le MENFP veulent s’assurer que les écoles aient un revenu pour pouvoir fonctionner et que l’investissement de la Fondation Digicel dans le secteur soit pérenne, ajoute-elle.Insistant sur le problème de la maintenance, elle affirme qu’elle se sent triste au regard de l’état de délabrement de certaines écoles, un an après.

Ce projet impliquant la communauté dans la gestion de l’école, peut aider à avoir une éducation de qualité et des écoles durables, reconnait-elle. L’éducation est l’affaire de tous. Nous pouvons voir ensemble comment mieux l’apporter aux enfants », a conclu Mme Stransky.

Notons que plusieurs hauts cadres du MENFP et de la Fondation Digicel ont pris part à ces échanges riches et fructueux offrant plusieurs pistes de solutions en vue de garantir l’autonomisation des écoles et d’améliorer la qualité de l’éducation.

Bureau de communication/MENFP

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