Tout en encourageant les acteurs haïtiens à s’entendre pour un meilleur avenir d’Haïti, les deux officiels américains Brian Nichols (secrétaire d’Etat adjoint aux affaires des Amériques) et Juan Sébastian Gonzalez (Assistant spécial auprès du président Joe Biden), soulignent aux dirigeants et politiques haïtiens que « les Etats-Unis ne vont pas abandonner Haïti ».
Vendredi 1er octobre 2021 ((rezonodwes.com))– Au terme d’une mission de 24 heures à Port-au-Prince, les deux émissaires américains, Brian Nichols et Juan Sébastian Gonzalez, affirment avoir rencontrée des acteurs de la société civile organisée et des leaders politiques sur la crise sociopolitique.
Les discussions ont porté, selon les deux envoyés de l’administration Biden, en conférence de presse vendredi à l’ambassade américaine, sur la crise migratoire, les élections, la définition de la période intérimaire et le séisme du 14 aout dernier.
Le secrétaire d’Etat adjoint aux affaires des Amériques, Brian A. Nichols, qualifie de « solide et fort » l’Accord Montana, initié par la Conférence pour une solution haïtienne à la crise.
« Nous avons rencontré les gens de différents accords. Je pense que l’accord de Montana est un document très fort, très solide. La diversité, l’ampleur du groupe de Montana est assez impressionnant. Tous ceux qui ont signé les trois documents ont accepté de s’entendre sur une seule vision », a déclaré Brian Nichols.
Les deux diplomates américains soutiennent la nécessite pour les Etats-Unis d’Amérique d’accompagner l’avenir d’Haïti. Ils formulent le souhait que la solution passe d’abord par les Haïtiens qui doivent dessiner l’avenir de leur pays.
« Aucune solution efficace pour Haïti ne sera imposée de l’extérieur. Notre rôle c’est de supporter les haïtiens pour implanter leur propre vision », souligne l’officiel américain du Bureau des affaires des Amériques.
A propos de l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moise, Brian Nichols rappelle que le FBI et les autorités haïtiennes travaillent d’un commun accord sur le dossier. Il soutient que la délégation et le premier ministre de facto se sont entendus sur l’obligation que les coupables soient traduits en justice, tout en rappelant que le FBI œuvre sur des domaines sur lesquels les Etats-Unis ont juridiction.
En ce qui concerne l’insécurité, des équipes techniques américaines sont attendues en Haïti afin d’évaluer la situation. Elles devront également appuyer les efforts de la Police nationale d’Haïti pour reprendre la main.
Herve Noel
Ce discours découle d’une classe qui fait partie du curriculum universitaire de base appellee, « Mensonges 101 ». Ces dignitaires n’ont meme pas pris la peine de changer les mots du livre. Helas.