Twou manti pa fon. Attention ! Le PM de facto a déjà franchi la ligne rouge en optant pour un demain construit dans l’impunité, l’illégalité et la corruption.
Lundi 16 août 2021 ((rezonodwes.com))–Quand nos dirigeants se mettent à débiter des mensonges, raconter des bobards pour plaire à la galerie, ou faire dormir debout leurs fanatiques aveuglés – 2 jé pété kléré -, tout en gardant l’attitude d’un candidat en pleine campagne électorale, il arrive bien souvent, et malheureusement, que c’est à la suite de circonstances tragiques que l’heure de vérité a sonné.
Le 12 janvier 2020, l’ancien président Jovenel Moise a clairement laissé entendre que l’Etat haïtien « prend des engagements de l’État pour aider à sauver des vies et réduire les dégâts dus aux dérèglements climatiques« , et toujours d’après lui, « le pays est mieux préparé pour faire face aux catastrophes naturelles » et au PM de facto d’ajouter qu’ une réponse plus adéquate sera donnée en 2021. Fait-il allusion au ‘’100 Ingénieurs qui ont été recrutés sur concours avec l’aide de l’Office de Management et des Ressources humaines (OMRH) pour être affectés aux municipalités d’ici le mois de février 2020« .
L’État s’assure également, a annoncé Jovenel Moise, qu’à partir de 2020 « les institutions comme l’Unité de construction des Logements et Bâtiments publics (UCLBP) et l’Enterprise publique de Promotion de Logements sociaux (EPPLS) respectent scrupuleusement les normes parasismiques dans la construction des logements sociaux et des bâtiments publics’’. Qu’en est-il advenu 18 mois plus tard ?
Il revient maintenant au Dr. Ariel Henry, le digne héritier de Jovenel Moise, même quand celui-ci, frappé par un destin tragique, n’a pas eu le temps d’officialiser son choix, d’instruire la nation sur le rôle actuel joué par les 100 Ingénieurs – recrutés en février 2020 – dans le sauvetage des vies dans le Grand Sud, au lendemain du puissant séisme de magnitude 7.2. Le tremblement de terre du 14 est désormais classé dans la liste des nouvelles tragédies dans l’histoire d’Haiti, à côté de la dilapidation des fonds de reconstruction nationale post-12 janvier 2010 et les milliards de Petro Caribe détournés.