Un parlementaire dominicain propose d’éliminer tous les porcs pour mettre fin à la peste porcine dans ce pays

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L’abattage de ces animaux signifierait une perte de 10 500 millions de pesos pour le pays, selon le député de Montecristi.

Jeudi 29 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–

Face à la présence de peste porcine détectée chez les porcs de Montecristi et Sánchez Ramírez, le député Rafael Abel a proposé que tous les porcs du pays soient éliminés pour mettre fin au mal pour lequel les États-Unis ont déjà interdit l’entrée sur son territoire de cette viande de la République dominicaine.

« Cette terrible maladie n’a aucun type de vaccin et la seule chose qui se passe est l’éradication générale de tous les porcs dans le pays même s’ils ne sont pas malades. Pour éliminer la maladie, ils doivent tous être éradiqués. La même chose a été faite en 1978 lorsque Don Antonio Guzmán Fernández était président », a-t-il déclaré dans l’hémicycle.

Plus de 23 000 producteurs de porcs sont touchés dans le pays par la peste porcine africaine, dont l’existence a été confirmée par le Département américain du diagnostic des maladies, après avoir analysé les échantillons prélevés sur l’espèce animale en République dominicaine, a rapporté ce jeudi l’Association nationale des agriculteurs.

« En ce qui concerne la question des États-Unis, nous sommes le premier et le seul pays d’Amérique à avoir la peste porcine africaine et cela implique qu’en raison de notre position géographique, nous mettons en danger la production porcine en Amérique, cela signifie que plus de 300 millions de les porcs sont en danger », a ajouté le parlementaire.

Jusqu’à présent, la voie par laquelle la maladie qui n’attaque que les porcs est entrée n’a pas été identifiée et il n’existe aucun vaccin pour lutter contre la peste porcine, qui, selon les vétérinaires, se propage très facilement et est mortelle, mais n’affecte pas l’homme.

Sigfredo Díaz, président du Collège des vétérinaires, a déclaré que la positivité de la maladie avait été détectée à Dajabón, Montecristi, Cotuí et Bayaguana, il a donc suggéré que les autorités agricoles fassent attention à la situation qui pourrait devenir incontrôlable.

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