Jeudi 1er juillet 2021 ((rezonodwes.com))–L’ancien-conseiller juridique au Palais National, Me. Reynold Georges persiste et signe par sa nouvelle déclaration sur la fédération des gangs G9 sous l’instigation de l’apprenti-dictateur Jovenel Moise. Selon M. Georges, la cohabitation du couple Jovenel/Barbecue G9 et alliés lui a fait prendre ses distances avec le principal responsable de la « somalisation » du pays, un sujet soulevé lundi par le président dominicain sans crainte de subir une longueur des répliques de la part des de facto d’Haiti.
Le premier-ministre rechargeable jusqu’au 15 juillet, Claude Joseph, trop occupé jeudi à verser des larmes de crocodile à cause des disparitions subites de deux jeunes étoiles haïtiennes, sous les balles assassines des gangs « Krache Dife » affiliés à G9 de Jovenel Moise,- [lire rapport RNDDH] – et en sa qualité de ministre de facto des Affaires Etrangères n’aurait pas eu le temps d’aller accueillir à la frontière les quelque 200 haïtiens arrêtés et expulsés de la République Dominicaine, sous prétexte de pénétrer illégalement sur ce territoire, à la recherche d’un mieux-être.
La Direction générale des migrations a informé qu’au cours des dernières heures, plus de 200 Haïtiens sans papiers, qui avaient été surpris en train de déambuler dans les rues de Santiago, ont été arrêtés, ensuite expulsés vers Haiti par la frontière terrestre.
« Au cours des opérations d’interdiction de séjour, onze motos, un camion et une camionnette ont été saisis, véhicules qui servaient à transporter les étrangers en situation irrégulière« , a poursuivi le communiqué à propos des 200 haïtiens qui ont fui l’enfer d’Haiti, un pays « somalisé » par Jovenel Moise et ses gangs G9, afin de perpétuer le régime PHTK, « un groupe de dirigeants, des bons à rien et menteurs invétérés« , commente-on sur les réseaux sociaux.
Au total, sur les 290 Haïtiens qui ont été appréhendés, 200 sont revenus au bercail affronter la dure réalité du terrain. Claude Joseph ne devrait-il pas se plaindre de leur sort et se mettre à « kriye san dlo nan je » car à tout moment un des gangs de G9 pourrait cracher le feu sur ces rapatriés comme ils ont procédé, selon RNDDH, les 29 et 30 juin dernier à Delmas 32, sur plus d’une vingtaine de paisibles citoyens incluant un journaliste professionnel.
source : almomento.net
