Le mensonge politique et le cas d’Haïti : une force de violence de loin plus inquiétante que la terreur exercée dans les rues

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(par Edgard Gousse)

Mardi 29 juin 2021 ((rezonodwes.com))–

Alors que l’humanité attend encore le printemps appelé à tempérer sa quiétude d’esprit pour les jours à venir, nous agissons de notre côté en sens contraire, faisant foi à notre insu à toutes les prophéties pessimistes, chacun où chaque groupe travaillant à sa manière pour les précipiter. Puis après? En réalité, il fallait s’y attendre. Bien avant Marx, par ailleurs, Hegel laissait déjà supposer que chaque société portait en elle les germes de celle qui suivra. Autant dire, l’avenir de la jeune génération d’aujourd’hui serait déjà voué à l’échec. Quelle connerie! Et pourtant, nous y croyons. Nous avons donc pour devoir et en dépit de tout de trouver les moyens nécessaires à amoindrir le Mal… Démarche laborieuse et indispensable, mais comment? Pour l’amour du ciel, comment effectivement y parvenir? Peut-être bien qu’on ferait mieux, tout au moins, de déconstruire complètement l’édifice au lieu de le laisser en héritage tel qu’il est, pour demander par la suite aux générations subséquentes de se préparer à construire le leur! Mais, là encore…

D’aucuns me diront à la limite qu’ils n’y comprennent absolument rien. Ils ont peut-être raison. Voyons voir! À la vérité, qu’est-ce qu’il y a à ne pas comprendre, à cette étape-ci de notre vécu de peuple? Tout nous crève pourtant les yeux. Nous évoluons bel et bien dans une société menacée d’explosion, en ce sens que toutes les valeurs sur lesquelles elle reposait ont été fragilisées, au point de ne servir en rien à l’équilibre des forces. Au train où vont les choses, même l’université haïtienne, pourtant destinée à transmettre un certain savoir, est appelée à se taire… Oui, se taire! parce que bientôt, sans doute, «LA RUE», les «G4» ou les «G9» saccageront leurs locaux, tout comme ils le feront des églises et des havres de paix de celles et de ceux qui se croient bien abrités dans leurs bunkers, parce que vivant dans les hauteurs de Montagne-Noire ou de Fermathe, à Kenskoff, pour ne citer que les «hauts lieux» encore dominés pas les résidences de la bourgeoisie traditionnelle du pays. D’ores et déjà, il devient de plus en plus illusoire de croire qu’il est nécessaire à un gouvernement de facto, dans le cas d’Haïti à proprement parler, de se reposer sur l’opinion pour être solidement enraciné. Erreur!

Remontons pour l’instant à la genèse du problème. Bien sûr, le constat est macabre. Les forces vives de la nation se sont révélées pendant trop longtemps inaptes à proposer une démarche cohérente, porteuse d’espoirs, hostile à la politique militariste, aux régimes coupés du peuple, aux rapports bancals et de compromission le plus souvent établis entre l’État et les citoyens, plus précisément, au mode de gouvernance des institutions de l’État. À l’encontre, des groupes d’individus asservis aux forces du Mal, se comportant comme des hommes de caverne, allaient bien vite être mis au service du gouvernement réactionnaire et rétrograde dont le pays a malheureusement hérité.

«AYITI NOU PRAL BAYO A, AYITI YO PA TA VLE WÈ A, SE LI YO VA WÈ.» (Cette Haïti que nous comptons leur léguer et qu’ils ne souhaiteraient pas voir, eh bien! c’est cette Haïti bien précisément que nous allons leur laisser.) Tels étaient en effet les propos d’hier, devenus une réalité on ne peut plus affligeante aujourd’hui!

Évidemment, le mouvement de solidarité de «LA RUE», des «G4» et des «G9» au gouvernement en place aurait dû être perçu comme une menace, dès les tout premiers instants. Mais tel ne fut le cas! Plusieurs avaient tout bonnement choisi, par égoïsme sans doute, peut-être même par ambition personnelle ou de groupe, de se complaire dans l’abstinence, au lieu de se tenir par la main, pour crier ensemble et d’une seule voix: NON À L’IMPOSTURE! Le fait demeure, en vérité, que l’usure du temps aura finalement fait son œuvre, et la sensibilité de tout un chacun s’est aussitôt après appauvrie. Et l’on finit par ne plus se reconnaître, ni dans le curriculum d’apprentissage ni dans le miroir du temps. Hélas! non. Chose certaine, si nous ne limitons pas les égarements une fois pour toutes, si nous consentons à abdiquer de cette manière notre dignité, demain sera déjà tard. Trop tard, sans doute!

De fait, il existe des limites que nos actes ne doivent pas franchir. Ou ne devaient pas franchir, puisque le Mal est déjà fait, dans notre cas. Mais cela mérite d’être précisé, davantage encore… pour éviter que l’on atteigne vraiment le socle, large et bas. Un pas de plus, en effet, qu’il revient à chacun de faire pour ne pas se sentir responsable du mauvais fonctionnement des rouages de la société dans laquelle nous évoluons. Pour établir et maintenir des rapports adéquats, comme le disait si bien Platon, «entre le moi et la conscience». Entre l’Autre et nous.

En effet, les défis que nous nous empressons le plus souvent d’affronter n’apportent généralement rien à la société dans laquelle nous évoluons, sinon que des excuses non voulues et non partagées, accompagnées de malédictions de toutes sortes. Des résultats naturellement indignes du peuple que nous sommes ou que nous aurions dû être. Pourquoi alors ne pas chercher en nous-mêmes les causes véritables de l’échec? Pourquoi non?

Eh bien! croyez-le ou non, nombre d’individus sont souvent en désaccord avec leur propre personne. Nous avons fort heureusement appris, durant notre cheminement de vie, qu’il existe une différence fondamentale entre crime et délit. Dans le premier cas, en effet, c’est tout le corps social qui en paie le prix. Dans la seconde situation, le délinquant ne fait face qu’à sa seule victime. Dire par ailleurs que la façon de cette dernière de se comporter à l’accoutumée avec sa propre personne décidera de ses réactions immédiates ou à venir. Par contre, l’individu qui commet une violation crasse de la loi ou des règles de procédure en cours dans une société risque de se mettre en opposition avec tout le monde à la fois. Pire encore, avec sa propre personne. Qu’est-ce à dire?

Nous comprenons, en effet, que tout le monde, dans un pays, ne peut pas se donner pour objectif de s’occuper des affaires publiques. Eh bien soit! La porte est sans contredit et malgré tout ouverte à toutes et à tous. Celles et ceux qui n’y passent pas auront heureusement, au bout du compte, un rôle important à jouer, dans le cœur même de l’édifice. Dans une certaine mesure, encore plus important que celui tenu par les prétendants officiels, mais à la condition de ne point se laisser manipuler, comme on le fait d’ordinaire avec les plus vulnérables. Cela veut tout simplement dire que la conception d’un nouvel État, dans le cas d’Haïti, moyennant un minimum de savoir-faire, n’aura certainement rien d’une utopie. D’ailleurs, toutes les grandes révolutions se sont installées de manière presque spontanée. Il ne suffira que d’intervenir avec efficacité et de maintenir la bonne direction.

Comme de juste, nous dissertons tous sur l’affaiblissement du pouvoir politique d’hier et d’aujourd’hui. Et le pays tout entier en paie le prix. Nous constatons à l’avenant, avec une désillusion profonde et amère, que le peuple d’Haïti, depuis un certain temps déjà, a de plus en plus tendance à reprendre de ses propres élus ―celles et ceux qu’il avait de plein gré mandatés― le consentement antérieurement accordé. Et il intervient souvent avec une violence, non symbolique mais excessive et intolérable, pour lui demander de ne plus agir en son nom. Puis alors! Où en sommes-nous aujourd’hui? Où en serions-nous demain, si cela s’était passé autrement? La solution est simple, en vérité, et la réponse évidente. La faute à expier revient bien clairement aux dirigeants en question. Et cela s’explique… Quand la confiance est remise en cause, il n’y a plus aucune raison de laisser à la violence le soin d’apporter des solutions au problème. Tout dirigeant qui ne souhaite pas passer à l’Histoire comme un usurpateur des temps modernes, brigand au cœur de pierre et braconnier malhabile, infâme et de trop, doit tout au moins savoir quand claquer la porte, au lieu de continuer à mordre à pleines dents, dans ses excès de désespérance, à sa vanité oiseuse et insupportable, aux dépens des citoyens de tout un pays. Car si la violence mise en place par le dirigeant en question semble rémunératrice ou efficiente à très court terme, elle a souvent un prix à payer et elle laisse bien plus un héritage historiquement empoisonné et encombrant, donc lourd à supporter, non seulement à celles et à ceux qui ne partageaient pas pour autant cette tactique de choc, mais encore à la jeune génération d’aujourd’hui, aux arrière-petits-fils de nos arrière-arrière-petites-filles, qui sait! Pour soutenir donc la marche de l’Histoire, ne conviendrait-il pas mieux, dans notre cas propre, de trouver un consensus sérieux et honnête, là où les intérêts généralement quelconques, individuels ou de groupe, consentiraient à s’incliner devant ceux de la nation? Certes, chaque dirigeant de «parti politique» fait état de son propre calendrier, de son propre projet de société, chacun s’accrochant naturellement à sa propre étoile aveuglante, comme si cette société, une fois traînée devant le tribunal de la justice, n’aura jamais son mot à dire. Non, non et non! N’insistez pas! Mais… je crois qu’il est encore possible de faire mieux.

Des «minorités organisées», importantes par la qualité de leurs opinions et leur vision du lendemain, les groupes d’étudiants par exemple, pourraient avoir la partie belle, mais en menant d’abord et avant tout une bataille d’idées. Pourquoi non, si chacun du groupe est capable de tenir pour acquis le simple engagement de ne jamais vendre sa conscience pour un quelconque plat de lentilles?

L’évidence, tout naturellement, c’est ce qui nous permet de prendre sur-le-champ en considération la vérité d’un fait. Eh bien! oui, quand la gouvernance ne se base pas sur les lois établies et choisit purement et simplement de se placer en situation de commandement, manifestant sa volonté de puissance et de domination, sans laisser aux groupes le choix de se soumettre ou non, il y a fort à parier que la répugnance à subir le commandement montera bien vite à la surface, comme réflexe le plus immédiat pour cracher son amer dégoût de la dictature. Mais comme les lois ne comptent véritablement pas dans le pays ―dans ce pays qui est le nôtre―, comme la désobéissance civile en tant que simple signal n’a jamais suffi à résoudre le problème, bien vite alors une certaine violence s’installe, et avec elle le chaos: l’originel et le primitif! Des forces de choc mises en place ou alimentées par le pouvoir prennent bien vite le relais, le temps de le dire, et avec tous les écarts de conduite imaginables, au point d’institutionnaliser presque l’intensité et toutes les variantes possibles de la perversion, les meneurs s’étant lancés eux aussi dans leur propre quête de l’opulence. Pauvre société, dès lors tout à fait à l’envers, en ce sens que les borgnes dictent bien ouvertement leurs lois aux rois, alors que d’autres formes encore plus sombres et inhumaines de laxisme et de permissivité obtiennent malheureusement leurs lettres de noblesse dans ses hautes sphères! Oh! non, pareil laisser-aller, caractérisant à bien des égards les fers de la tyrannie sous-entendue ou orchestrée à dessein, ne ferait pas mieux que de placer le peuple et notre jeunesse dans un état de vulnérabilité tel qu’il leur sera difficile de s’en sortir. Juste ciel!

Un tel pouvoir exercé par nos dirigeants produit bien plus et à coup sûr des résultats identiques à ceux engendrés par la violence des rues. Peut-on parler lors de bonne société ou de mauvaise société? Une société peut-elle véritablement être qualifiée de bonne ou de mauvaise? Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on désapprend à vivre, chaque jour davantage, dans cette société qui est la nôtre. La hantise de la possession de biens matériels ―souvent même de la simple jouissance de biens éphémères ou passagers― finit par dénaturer l’individu issu de la basse classe et de la petite classe moyenne, faisant souvent face à l’échec (scolaire, familial, professionnel, financier ou autre), engendrant en cela une frustration permanente, accordant d’évidence aux désirs matériels la priorité absolue, voire une importance de plus en plus prépondérante. Certes, on aurait dit que la seule présence de ces biens, sous les yeux de celles et de ceux qui en ont été longtemps privés, insultait leur regard. Comment le comprendre? Comment, non plus, ne pas le comprendre?

D’abord et avant tout, il nous faut penser à bâtir une société meilleure. Une société tout court! Agir comme si nous n’avions jamais existé. Autant dire, laisser de côté nos fureurs, notre orgueil offensé au moindre commentaire désobligeant, lorsque même nous le méritons. Il nous faut penser prioritairement à une nouvelle école, «l’École nouvelle», plus précisément. Et l’on y enseignerait à l’enfant, dès son plus jeune âge, des notions de civisme, l’amour de la nature, les arts libéraux et les beaux-arts, la joie de vivre en société, les valeurs d’humanisme, le sens de la responsabilité, la folie raisonnante et la folie des grandeurs, les notions d’injustice et de crime, la responsabilité civile, pénale et délictuelle, le parlementarisme, la responsabilité collective ou partagée.

Voyons! Si vous trouvez cela un peu trop, je crois pour ma part n’en avoir pas dit assez. Vous avez sans doute bien fait de votre côté, en supposant que le droit à l’éducation pour tous est une condition sine qua non pour mener à terme un pareil projet. Bien sûr, il faudra tout également penser à améliorer le système de santé et à valoriser en soi le travail des professionnels qui s’y trouvent. Qui s’y barbotent, pour dire encore mieux, telles des grenouilles dans un marais, parce qu’en dépit de leur prévoyance, de leur savoir-être et de leur trop-plein d’énergie, il leur manque à la vérité de tout et de rien, surtout de tout. Que dire maintenant des logements sociaux pour apaiser les tensions? Puis alors… la participation citoyenne, pour finaliser la construction de l’édifice, sera requise et obtenue. Ma foi, oui.

Quelle errance, en effet, quand on sait que le manque de confiance de toujours dans nos dirigeants ne contribue guère au règlement du problème! Quel défi au bon sens, quand il est évident qu’une harmonie toute particulière est nécessaire à la base! Chose certaine, elle ne tombera pas du ciel. Jamais! Cette harmonie, entre les dirigeants et le peuple, pour ne point rester dans les limites de l’apparence, pour être complète et non dissonante, devra être perçue comme les deux moitiés d’un même fruit. À l’exemple de celle souhaitable entre un élu et ses mandants, celles et ceux précisément qui lui ont donné carte blanche pour les représenter. Disons vite qu’aux tout premiers instants une harmonie plus ou moins symbolique semble assez souvent faire surface. Toutefois, à force, d’un côté, de s’écarter des besoins de la collectivité, faute par l’élu de remplir les devoirs qui lui incombaient, à force, de l’autre côté, de voir les besoins les plus impérieux et les plus inextinguibles (se nourrir, se loger et se vêtir) s’éloigner d’eux, au point de devenir difficiles à satisfaire, plusieurs des mandants ou délégateurs qui n’y retirent généralement que regrets et désenchantement, consentent volontiers à se jeter sur la paille humide, le bel habit de prostitué(e) sous le bras ―ventre affamé oblige!― et finissent par monnayer leur vote. L’arme au poing parfois, la violence le plus souvent en exergue, chacun se montre prêt à convaincre de la pertinence de son choix. Chacun se croit bien plus en droit et en mesure de dissuader celles et ceux qui seraient tentés de voir les choses autrement. De là donc le cercle vicieux: MENSONGE = VIOLENCE = MENSONGE(S). Et l’on ne s’en sort jamais. Jamais!

Certes, nous le comprenons et nous nous trouvons finalement contraints de l’accepter, tel que le disait si bien l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma: «La politique n’a ni yeux, ni oreilles, ni cœur.» Eh bien! oui, quand on a le choix entre le pire et le moindre mal, le bon sens nous porte bien évidemment à vouloir écarter le pire… Cela dit, ne vous tracassez pas pour nous, outre mesure, Monsieur le Président. Nous préférons sans le moindre doute vous avoir en lieu et place de «KRISLA», de «MAWOZO», de «GWOVAN» ou de «TI-LAPLI», même si cela nous semble du pareil au même. Par contre, votre consultation bidon du 26 septembre prochain, nous n’en voulons absolument pas! Nous comprenons tout naturellement que le pouvoir puisse vous abêtir et vous aveugler à ce point. Nous comprenons à la fois que vous n’éprouviez aucun plaisir à vous infliger une quelconque punition dans le seul but de satisfaire les autres, quand votre propre égoïsme semble vous enfermer sur vous-même, au point de vouloir jeter la pierre partout ―sur les partis d’opposition, sur la catégorie d’hommes d’affaires n’appartenant pas à votre réseau, sur les artistes et les étudiants, sur les ouvriers et les paysans, sur la société civile en général, et même sur les crève-la-faim― pour ne vous contenter que de votre joie malsaine. Nous comprenons encore mieux, Monsieur le Président, que votre obsession récurrente puisse vous obliger à compter vos pas un à un. Mais sachez également que cette même obsession qui vous trace votre chemin en profite peut-être à son tour, possiblement contre votre gré, pour vous voiler la vue, tant et si bien que vos yeux ne regardent qu’au-dedans de vous-même. Et nulle part ailleurs! Peu importe en pareil cas si vous vous dérobez à vos responsabilités, car celles et ceux qui vous entourent, croyons-nous comprendre, seront toujours là pour en payer le prix, n’est-ce pas? Bien sûr, comme d’autres avant vous, vous vous plaisez en pareille situation à utiliser votre position d’autorité pour satisfaire vos propres fantasmes, sans même mesurer les conséquences de vos décisions. La tentation était si forte que vous avez agi et agissez encore sans connaître suffisamment, ni même chercher à connaître un tant soit peu les ficelles et les artifices de votre métier. Oh là là! Votre voix intérieure, loin de se taire, trouble continuellement et sans raison le sommeil des autres, celui de vos propres concitoyens, celui de tous ces jeunes professionnels, universitaires et écoliers, dont l’avenir ne semble dépendre que de vous, de votre gestion du pays. Votre voix intérieure, encore plus, enlève le pain aux plus démunis, pour les accuser par la suite de ne point manger à leur faim. Et vous appelez cela comment, Monsieur le Président: échec ou fuite? Ah bon! vous me laissez croire alors que vous n’avez pas de réponse. Or moi je sais. Oh! oui, je sais. Si vous, par contre, vous ne le savez pas aujourd’hui, vous le saurez sans doute demain, car l’hirondelle revient coûte que coûte à son lieu initial, pour y avoir laissé sa trace. Car les crève-la-faim, les miséreux, les va-nu-pieds que le pays aura produits —en raison de votre maquignonnage de dirigeant éhonté, voire de votre complicité silencieuse ou muette avec les «TI-LAPLI», les «MAWOZO», les «G4», les «G9», les «G10» et j’en passe— viendront certainement frapper à votre porte et agiront en toute impunité pour vous demander de leur rendre des comptes. Et il vous sera lors difficile de résister à la malédiction implacable, informe ou multiforme des pauvres et des opprimés de notre coin de terre. L’Histoire, fort heureusement, a les oreilles assez longues pour le savoir. Elle dira donc le reste, Monsieur le Président!

(Edgard Gousse, Montréal)

NOTICE BIOGRAPHIQUE

Ancien professeur des universités, linguiste et didacticien, journaliste de formation, romancier, essayiste, critique littéraire, poète, conférencier, artiste peintre et traducteur littéraire, Edgard Gousse a beaucoup voyagé et a publié ses livres à Montréal, à Paris, à La Havane et à Santiago de Cuba. Son plus prochain ouvrage (à paraître en 2022, aux Éditions du CIDIHCA) est le fruit de ses nombreuxvoyages effectués à Cuba. De là donc, les «864 jours (passés) dans la vie de Fidel Castro Ruz». À quatre-vingt-deux (82) reprises, en effet, il s’est rendu dans l’île, il a rencontré témoins et acteurs, il a vu et compris. Loin de s’endormir volontiers dans le rêve, il a tout bonnement choisi de consacrer une imposante et bouleversante biographie au plus grand homme politique du vingtième siècle, rien qu’en dressant un bilan de sa vision du monde, ses actions et sa gouvernance. Somme toute, un simple ouvrage, en deux modestes volumes, dépassant toutefois les MILLE SIX CENTS (1600) pages. Vous y trouverez bien évidemment tout ce que les médias ne vous auraient jamais dit… plus d’un millier de vérités cachées ou ignorées. Indomptable Fidel!

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1 COMMENT

  1. Mais avec le président actuel dont le mensonge est connu de tous… Il n’y a plus de danger pour le peuple dans ce qu’il dit ou promet.

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