8 février 2025
Bluff et stratagème ! Pour combattre ses propres gangs G9, Jovenel Moise appelle au soutien international sans se soucier du ravage du coronavirus en Haïti
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Bluff et stratagème ! Pour combattre ses propres gangs G9, Jovenel Moise appelle au soutien international sans se soucier du ravage du coronavirus en Haïti

Bluff ! Bluff et stratagème ! Derrière ce soi-disant appel, il y a occupation du territoire national. Jovenel Moise, le parrain des gangs G9, c’est lui-même le problème d’Haïti. Où est passée son armée, alors qu’il avait déclaré lors d’une visite dans l’Artibonite que « lap lage lame-a nan mounda bandi yo« . Attention ! Il n’y a pas de parlement et Jovenel Moise, à lui seul, ne peut pas inviter des bottes étrangères sur le territoire national. Danger ! Danger !

Pour rétablir la situation, Jovenel Moise n’a qu’à claquer ses doigts. Pas question d’accepter des forces étrangères dans le pays une nouvelle fois.

Dimanche 20 juin 2021 ((rezonodwes.com))–Jovenel Moise qui revient d’une mission personnelle en Turquie et qui a brillé par une médiocrité hors pair, lors de son intervention de 3 minutes au forum Antalya, a appelé dimanche au soutien international et à la collaboration de tous les secteurs de la société pour mettre fin à la violence des bandes armées qu’il a lui-même fédérées et soutenues pendant très longtemps.

Dans un discours improvisé d’une demi-heure, sans jamais faire allusion à la pandémie qui fait rage dans le pays, Moise pour mieux bluffer les haitiens afin de réaliser son referendum bidon et ses élections truquées, a précisé qu’il ne demande pas une intervention de troupes étrangères, comme celle développée par l’ONU entre 2004 et 2019, mais « l’engagement » de la communauté internationale dans la lutte contre l’insécurité. Toutefois, Jovenel Moise, sans mandat constitutionnel, n’a aucune qualité pour décider du débarquement des bottes étrangères en Haïti, sans un consensus national et surtout quand l’heure actuelle ne se prête qu’au vaccin anti-covid et non au referendum et gaspillage de fonds publics.

Depuis 18 ans, Haïti n’a connu un taux de criminalité aussi élevé avec la bénédiction directe du Palais National accordant l’impunité totale aux gangs armés. Mais pour Jovenel Moise, afin de justifier une intervention en Haïti en faveur du régime PHTK, ce chaos s’est révélé important.

« Le pays est dans un cycle infernal de violence depuis 18 ans. Un cycle infernal d’insécurité. Et ce cycle nous met dans une situation où nous sommes tout le temps obligés d’éteindre le feu », a-t-il déclaré se mettant en tête que ses mots seront pris au sérieux quand il est accusé d’organiser le banditisme d’Etat en Haïti depuis l’assassinat du bâtonnier Monfeurrier Dorval.

M. Moise, le principal fédérateur des gangs G9, a déclaré qu’il avait demandé à l’armée, – po banann – qui compte environ 500 soldats pro-PHTK, de soutenir la police nationale dans sa lutte contre les gangs mieux armés expressément que la PNH.

L’apprenti dictateur, toute honte bue, se met à parler pour la première fois des familles de Martissant victimes de la terreur de ses propres gangs qui tuent, assassinent, incendient et terrorisent la population depuis le premier massacre de La Saline en 2018.

Jovenel Moise, très critiqué pour son déplacement – inutile – en Turquie pendant que ses gangs mettent à feu et à sang la Capitale, a également fait référence aux « plus de 3 000 personnes » qui ont fui leur domicile en raison des conflits entre bandes armées au cours des premières semaines de juin dans la zone de Martissant, au sud de Port-au-Prince, et à un autre millier de personnes déplacées par des événements similaires dans la zone de Delmas, au centre de la capitale.

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