Haïti-RD|Déviation des eaux du Massacre : Roberto Alvarez souhaite un arrêt des activités, quant à Claude Joseph, « le canal ne devrait pas poser de problème »

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En 2005, le dominicain Roberto Alvarez Gil, av. a été président du Conseil permanent de l’Organisation des États américains (OEA).

Claude Joseph a-t-il remarqué le background du « live » du chancelier dominicain ? Jovenel Moise qui baigne dans la corruption, le crime organisé dénoncé et l’illégalité, l’inconstitutionnalité n’est plus une figure représentative du peuple haitien. A la fin de ce régime, les Haïtiens doivent remettre en valeur tous nos Héros de l’Indépendance, les vrais maîtres du pays, car à la naissance, on ne choisit ni sa famille, ni sa race, ni sa nationalité.

Vendredi 28 mai 2021 ((rezonodwes.com))–Des représentants d’Haïti et de la République dominicaine cherchent à conclure un accord sur l’utilisation des eaux de la rivière frontalière Masacre à un moment où le dictateur haitien en herbe, Jovenel Moise, ordonne la construction d’un canal d’irrigation du côté haïtien. Une décision qui a généré des grognes des dominicains.

Le canal en question est creusé près de la ville de Ouanaminthe, à la limite de Dajabón, une municipalité dominicaine où il existe trois canaux d’irrigation qui captent l’eau du Masacre.

Le chancelier de la République dominicaine, Roberto Alvarez, et le ministre des Affaires Etrangères du gouvernement inconstitutionnel d’Haïti, Claude Joseph, qui ont présidé jeudi à l’ouverture de la réunion entre les techniciens de l’environnement et de l’agriculture des deux pays, ont clairement exprimé leur intention de trouver une solution « durable » au problème de l’eau.

La raison de cette réunion est d' »aborder un thème récurrent dans les relations entre les deux pays« , à savoir les ressources en eau, et doit partir du principe qu' »aucun de nous ne peut renoncer à la préservation de ce bien naturel, économique et social irremplaçable« , a déclaré M. Alvarez.

Il a toutefois précisé que, « dans l’intervalle, le gouvernement dominicain s’attend à ce que les travaux sur les canaux d’irrigation » qui ont suscité la controverse ne soient « pas repris« .

Il a également souligné qu’il faut garder à l’esprit que les bassins d’intérêt binational, situés dans la zone frontalière, sont les zones de plus grande pauvreté des deux côtés de la frontière, et sa population exige une attention immédiate qui, si elle n’est pas traitée, générera des problèmes sociaux de diverses natures.

« Il est nécessaire que les deux pays travaillent ensemble pour élaborer un plan stratégique qui, fondé sur une meilleure gouvernance de la zone, tienne compte des besoins communs et de la durabilité« , a-t-il ajouté.

Pour sa part, Dr. Joseph a rappelé qu' »il s’agit du premier ouvrage qu’Haïti réalise sur la rivière Masacre, alors que la République dominicaine a déjà construit des ouvrages, a réalisé des canaux de captage et a même entretenu un réservoir en aval de Pitobert, où est prévue la canalisation des eaux haïtiennes« .

« En vertu du principe d’équité dans l’utilisation des ressources en eau partagées, consacré par les instruments internationaux et bilatéraux, (…) cette première intervention haïtienne sur le fleuve ne devrait pas poser de problème« , a-t-il révélé.

Pour Joseph dont le gouvernement est dénoncé par des entrepreneurs dominicains à Dajabon « d’opérer la déviation des eaux du Massacre en faveur de riches propriétaires terriens » soutenant le régime dictatorial Tèt Kale, « la controverse soulevée par les travaux est un malentendu« . L’objectif de la réunion d’aujourd’hui, a-t-il poursuivi, devrait donc être d’explorer les moyens de dissiper les doutes « sur la portée et l’objectif véritables du projet d’irrigation ».

Rappelons que lundi dernier, le président Luis Abinader et le président de facto Jovenel Moise ont abordé la question à Quito, où ils étaient en visite à l’occasion de l’investiture de Guillermo Lasso et, selon le dictateur haitien dont les déclarations ne sont plus pris au sérieux en Haïti, lui et Abinader ont convenu de « ne pas tomber dans le jeu des ultra-nationalistes dominicains et haïtiens » alors qu’il a décroché un contrat Petro Caribe pour l’exécution de travaux d’infrastructures dans le Nord-Est jamais exécuté en dépit des « stratagèmes » pour obtenir les fonds.

source : Efe

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