Jeudi 16 mars 2017 ((rezonodwes.com))– Personne ne peut nier l’importance considérable que jouent les agents socialisateurs dans la vie d’un individu. En effet, l’intégration, l’insertion, la cohabitation de ce dernier dans la sphère sociale doit passer par ces derniers qui ont pour tâche de lui fournir des formations adéquates pour faire face aux aléas sociaux.
Par ailleurs, l’entrée de l’individu dans le monde social commence dans sa famille. Le psychanaliste Sigmund Freud dans la théorie du triangle œdipien l’a montré clairement en présentant la trilogie du père, mère et enfants.
Dès l’âge de trois ans, l’enfant commence à quitter le toit familial pour s’intégrer dans un univers beaucoup plus complexe. Ce dernier commence à faire compagnie avec d’autres enfants, à découvrir des choses qui lui étaient inconnues.
Dans notre société l’entrée de l’enfant dans cet univers complexe se fait malheureusement par des histoires et contes n`ayant que le mensonge et le bluff pour socle. Ainsi, les histoires de Malice et de Bouqui et celles de «Jan sòt» et «Jan lespri» sont le menu présenté dès la petite enfance aux enfants où on fait l’apologie de l’un qui est intelligent en dérobant l’autre, en pillant les effets de l’autre. En fait, ces histoires n’ont qu’une fin : faire des enfants des êtres mafieux, des gens travaillant au détriment de l’intérêt de l’autre.
Par conséquent, l’absence de la conscience collective, le refus d’accepter l’autre et la prédominance de l’intérêt individuel sur l’intérêt collectif s’explique par cette mode d’éducation démodée, insensée et amorphe que nous donnons aux enfants qui représente, indubitablement, la base de toute société. Par ailleurs, nous n’avons pas besoin aussi de s’alarmer si les dirigeants dilapident, pillent les caisses de l’Etat. De même aussi, s’ils agissent seulement pour ses proches, ses femmes, ses enfants car nous leur avons présenté d’autres modèles que Malice.
Le pays sortira dans cette situation de désolidarisation, de méfiance lorsque nous présenterons d’autres modèles aux enfants, des modèles d’hommes et de femmes sensibles, honnêtes qui ont travaillé pour l’intérêt collectif et non pour leur intérêt propre. Ainsi, il faut que nous cessions de fabriquer des malicieux et malicieuses, des fils et filles de Malice se montrant toujours plus intelligents que le peuple et travaillant au détriment de cette majorité qu’ils se voient en tant que Bouqui.
Le pays sortira dans cette situation de désolidarisation, de méfiance lorsque nous présenterons d’autres modèles aux enfants, des modèles d’hommes et de femmes sensibles, honnêtes qui ont travaillé pour l’intérêt collectif et non pour leur intérêt propre. Ainsi, il faut que nous cessions de fabriquer des malicieux et malicieuses, des fils et filles de Malice se montrant toujours plus intelligents que le peuple et travaillant au détriment de cette majorité qu’ils se voient en tant que Bouqui.
Samuel Auhsey JOZIL.
Jeune-député de l’Asile