Québec-Canada|Amendement de la Constitution de 1867 : dépôt du projet de loi au Parlement ; Ottawa n’y voit aucun inconvénient

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Mais pourquoi tout devait toujours se faire différemment en Haïti ? Pourquoi ? Le député Jerry Tardieu n’avait-il pas proposé un amendement à la Constitution de 1987 à la fin de la 50e législature ? Pourquoi Jovenel Moise insiste-il tant à venir aujourd’hui avec yon lòbèy, yon bagay, yon maskarad, alors qu’il n’est plus le président constitutionnel d’Haïti ?

L’amendement d’une Constitution ne saurait être l’œuvre d’un individu ou d’un groupuscule Gren’n 5 motivé par des intérêts mesquins, comme c’est le cas avec Jovenel Moise en Haïti voulant à tout prix imposer aux millions d’haïtiens une constitution illégale à travers un referendum-bidon interdit. L’Haïtien a besoin d’être respecté et compris. Que les patrons de Jovenel Moise rappellent celui-ci à l’ordre immédiatement car la population haïtienne dans sa majorité ne se laissera pas faire, ont indiqué les protestataires mardi à Washington, à travers une résolution dégagée en 8 points.

Au Canada, on rapporte que ’était la première fois que le premier ministre offrait son avis sur le projet de loi 96 depuis son dépôt au parlement québecois.

Mercredi 19 mai 2021 ((rezonodwes.com))–« Par rapport à la capacité de modifier la Constitution en ce qui a trait à une province en particulier, ce que nous comprenons par nos analyses initiales, c’est qu’effectivement, le Québec a le droit de modifier une partie de la Constitution », a soutenu le premier ministre du Canada en conférence de presse, mardi.

Il a souligné que les « constats » du gouvernement québécois étaient partagés par le gouvernement fédéral, « c’est-à-dire que le Québec constitue une nation et que c’est une province où la langue officielle, c’est le français ».

Toutefois, a-t-il insisté, «nous allons évidemment nous assurer qu’on est en train de respecter les protections qui sont là ailleurs dans la constitution, particulièrement pour les anglophones au Québec, mais je crois qu’il y a beaucoup de travail que nous allons pouvoir faire ensemble, le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec».

Intitulée Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, la mesure législative propose, entre autres dispositions, d’inscrire deux nouveaux articles dans la Loi constitutionnelle de 1867, pour reconnaître que les Québécois forment une nation et que le français est la langue officielle du Québec.

«Il s’agit là d’un geste d’affirmation quant à notre responsabilité particulière et historique à l’égard de la pérennité de la langue française en Amérique», a plaidé François Legault, premier-ministre du Québec.

Par ailleurs, dans une déclaration écrite, le député Mario Beaulieu a déclaré qu’« il n’appartient pas au gouvernement fédéral, mais bien au gouvernement du Québec, de décider [la façon dont] il entend protéger et faire rayonner la seule langue officielle et commune de la nation québécoise : le français ».

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