Avec entre autres le referendum bidon programmé par Claude Joseph, Mathias Pierre, Guichard Doré et des élections frauduleuses planifiées par un pouvoir illégitime et sans mandat constitutionnel, « Nous entrons dans une zone de turbulences majeures avec la saison des ouragans, il est donc peu probable que la situation s’améliore« , a déploré Kesner Pharel.

Samedi 8 mai 2021 ((rezonodwes.com))–L’économiste Kesner Pharel a prédit cette semaine que l’année 2021 se terminera en chiffres négatifs, pour la troisième année consécutive de récession économique, sous l’administration de Jovenel Moise.

Avec l’augmentation de la balance commerciale, un déficit budgétaire de trois milliards de gourdes par mois (un peu plus de 35 millions de dollars) depuis le début de l’exercice, la situation économique du pays continue de se détériorer, a averti sur Radio Métropole le président du groupe Croissance.

Le gouvernement – illégitime de Jovenel Moise – avait prévu un budget de 39 milliards de gourdes (environ 457 millions de dollars) de ressources monétaires pour l’année. Nous sommes à 33 milliards (près de 387 millions de dollars) pour les six premiers mois de l’année », a noté M. Pharel.

L’analyste a également mis en doute le taux de croissance de 2,4 % prévu par les autorités, propres à cacher la vérité, et prédit une hausse de l’inflation.

« Nous entrons dans une zone de turbulences majeures avec la saison des ouragans, le référendum et les élections, il est donc peu probable que la situation s’améliore« , a-t-il déploré.

Dans sa note de politique monétaire, la Banque de la République d’Haïti a souligné que la crise sociopolitique actuelle a un impact négatif sur les finances publiques et affecte la capacité de l’État à mobiliser des ressources.

Au cours des six premiers mois de l’année fiscale, le gouvernement a collecté 130 millions 464 mille gourdes (un million 529 mille 473 dollars), un chiffre insuffisant pour couvrir ses dépenses qui ont atteint 154 millions 32 mille gourdes (près d’un million 806 mille dollars).

De janvier à mars de cette année, les revenus ont chuté de 10,44 pour cent, passant de 25 millions 293,66 gourdes (environ 296,518 $) à la fin du mois de décembre à 22 millions 652,66 gourdes (environ 265,557 $) en mars.

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