Déviation des eaux de la rivière Massacre, Haïti interrompt le dialogue alors qu’Abinader prend le dossier à cœur

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Le régime illégal de Jovenel Moise fuit ses responsabilités dans ce dossier à l’instar des élections jamais tenues aux dates exactes mais pense, pour reprendre Claude Joseph, accoucher une « tragédie électorale » pour donner à Haïti une législature pire que la 50è que coiffaient les Tèt Kale Cantave et Bodeau.

Les Dominicains rappellent aux dirigeants Haïtiens – dont l’indice de corruption de leur pays est le plus élevé de la région – que « la rivière Masacre traverse le territoire des deux nations, par conséquent tout projet sur cet affluent doit faire l’objet d’un accord« .

Mardi 4 mai 2021 ((rezonodwes.com))–La République dominicaine et Haïti ont suspendu la rencontre prévue mardi dans la province frontalière de Dajabón, pour discuter d’un projet des autorités de facto d’Haïti visant à dévier l’eau de la rivière Masacre par un canal d’irrigation construit à cet effet.

Le bureau du gouverneur de Dajabon a déclaré dans un communiqué de presse que la réunion était suspendue « parce que les diplomates et les hautes autorités des deux nations recherchent des solutions alternatives« . Selon la gouverneure Rosalba Peña, la réunion de ce mardi devrait être la troisième du genre avec les représentants du gouvernement haïtien pour discuter de la question et dans ce cas, une équipe du ministère dominicain de l’Environnement et de l’Institut national des ressources hydriques devait participer pour la République dominicaine.

La rivière Masacre prend sa source dans la montagne Pico del Gallo, à Loma de Cabrera, province de Dajabón en République Dominicaine, et se jette dans la baie de Manzanillo, Montecristi.

Lundi soir, le président dominicain Luis Abinader a indiqué que, dans le cadre de la discussion mardi entre les deux nations sur le canal d’extraction de l’eau du fleuve, « une solution bénéfique aux deux nations sera recherchée« .

Haïti a fait valoir, a rapporté Rosalba Peña, que la rivière du Massacre est « synonyme de subsistance et de sécurité pour sa population proche de la frontière dominicaine, qui n’a pas d’eau potable et que les agriculteurs sont ruinés parce que leurs cultures sont endommagées« , d’où le projet de canal, qui a suscité les protestations des producteurs, des autorités dominicaines et d’autres secteurs de ce pays.

Les autorités Dominicaines, de leur côté, ont rappelé que la rivière Masacre traverse le territoire des deux nations, par conséquent tout projet sur cet affluent doit faire l’objet d’un accord. Il a été prévu que, lors de la rencontre de mardi, les parties présentent un rapport sur la faisabilité des travaux afin de disposer de tous les éléments au moment de prendre une décision.

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