15 novembre 2025
Jacmel : Le PAC fait ressortir l`importance de la femme haitienne!
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Jacmel : Le PAC fait ressortir l`importance de la femme haitienne!

PAC et la Journée Mondiale de la Femme : Rôle et importance de la femme dans la société actuelle d’ Haïti. Des jeunes de Jacmel ont pris part aux débats animés par PAC (Plan d’ Action Citoyenne)

Jacmel, jeudi 9 mars 2017 ((rezonodwes.com)).- Le rôle de la femme est si important dans le fondement même de la société qu’une seule journée de réflexion ne suffirait pas pour faire ressortir sa présence active dans la vie de tous les jours. En effet, mercredi dernier, à l’initiative de l’association JEUNES SUD-EST EN ACTION dirigée par Me Phénil Gordon DÉSIR, plus d’une cinquantaine de jeunes de Jacmel, ont participé à une conférence-débat autour du thème: RÔLE ET IMPORTANCE DE LA FEMME DANS LA SOCIÉTÉ ACTUELLE D’HAÏTI », en vue de dégager des réflexions mûries sur la situation des femmes haïtiennes.




D’une part, M. Moise Garçon, président de l’organisation politique PLAN D’ACTION CITOYENNE (PAC), accompagné de Me Moraille, Commissaire du gouvernement, auprès du Paquet de Jacmel, les deux principaux intervenants à cette activité, a souligné l’importance de l’intégration des femmes dans la structure politique du pays, tout en focalisant ses réflexions sur « la problématique du chômage et les multiples cas de discriminations auxquels nos femmes sont souvent confrontés dans l’environnement du travail haïtien ».

De son côté, la commissaire Moraille a insisté sur la nécessité pour les femmes de se mettre au travail en vue de se faire un nom grâce à leurs militance et compétence.

Plus loin, en atelier de discussion, les avis n’étaient pas trop partagés sur la nécessité du quota pour les femmes au niveau de l’administration publique.

M. Garçon a fait remarquer que « le quota pose aussi un problème par rapport aux débats sur l’égalité des sexes ». Pour lui, « la meilleure approche est de mieux démocratiser le système afin que femmes ou hommes puissent mériter leurs positions, car le quota en lui même tend à affaiblir l’argument des féministes qui parlent souvent de parité ».

Un son de cloche assez retentissant de Me. Moraille qui pense que « le quota est nécessaire et devrait même se trouver à 50% au lieu de 30% ».




Un quota qui jusqu’à présent n’est resté au stade de mot, en rapport aux dernières élections générales dans le pays, avec moins de 5 femmes au Parlement haitien. Pour le fondateur de l’association JSEA, Me Désir, « le quota peut aussi faire préjudice à d’autres femmes dans son application ». C’est pourquoi, affirme-t-il, « qu’ il est mieux de l’éviter tout en faisant la promotion d’un état de droit où les règles du jeu sont respectées au profit de tous et toutes ».

La participation des jeunes a été remarquable et très active durant les débats à l’enceinte de l’institution des Frères de Jacmel, ont fait remarquer les principaux intervenants, Moraille et Garçon, souhaitant répéter fréquemment ces genres de rencontres avec les jeunes.

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