Une décision prise le 9 décembre 2016, par l’Assemblée nationale de destituer la présidente, pour corruption et recèlement, est entérinée vendredi, à l’unanimité par les juges de la Cour constitutionnelle sud-coréenne
Seoul, jeudi 9 mars 2017 ((rezonodwes.com)).-En Corée du Sud, aucune loi établie sur la diffamation n’a pu empêcher aux Coréens de voir, depuis décembre 2016 dernier, en leur président, une corrompue qui est finalement déchue, de ses fonctions de président de la République.
La plus haute instance judiciaire de Corée du Sud a entériné la destitution de la présidente Park Geun-Hye, qui est ainsi emportée par un retentissant scandale de corruption, a rapporté le journal français catholique La Croix.
Dans ce grand pays émergent du continent asiatique, la corruption au plus haut niveau de l’ Etat est bannie et tout dirigeant soupçonné ou inculpé de corruption, est passé en retrait pour laisser à la justice de suivre son cours.
« La présidente Geun-Hye a été limogée » a déclaré le président de la Cour constitutionnelle Sud-Coréenne précisant que « les agissements de Mme Park ont porté gravement atteinte à l’esprit de la démocratie et de l’Etat de droit ».
Suite à cette décision prise par des hommes d’ Etat ne travaillant pas à la solde du Palais de la présidence de la Corée du Sud, le pays se retrouve pour 60 jours sans un président constitutionnel, en attendant les prochaines élections anticipées. Mme Park doit partir aujourd’hui même de la Maison Bleue, (le Palais présidentiel sud-coréen). Ainsi, elle perd son immunité présidentielle, ce qui l’expose à d’éventuelles poursuites judiciaires pour corruption.
Tout ceci a fait surface quand Choi Soon-Sil, une confidente de la présidente a été épinglée pour une affaire de pot-de-vin. Lâchée par la Maison Bleue, elle a été jugée pour avoir soutiré plusieurs millions de dollars à des groupes industriels.


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