Mexico, samedi 4 mars 2017 ((rezonodwes.com)).- S’il arrive souvent aux haïtiens expatriés à l’étranger d’avoir le sourire aux lèvres, lors de leur voyage-retour vers Haïti, après quelques bonnes semaines ou quelques mois, voire des années d’absence, mais quant aux quelques-uns des 3. 7 mille (3,700) réfugiés qui ont échoué au Mexique, l’année dernière, ils ont le cœur gros à l’idée de retourner actuellement en Haïti, pays dit « du carnaval ». Plusieurs opteraient de préférence pour le Brésil.
La rédaction de Rezo Nòdwès a appris vendredi que le Gouvernement mexicain compte assister les haïtiens désireux de retourner au Brésil, leur premier pays de provenance en Amérique Latine. Pour l’instant, seulement une vingtaine sur les 3 milliers et plus, ont répondu positivement à cette offre de repartir en avion, vers une destination brésilienne. Cependant, les informations n’ont pas fait état d’ un éventuel changement de leur statut, une fois qu’ils ont atterri au Brésil.
Ces haïtiens qui étaient animés d’un vif désir d’entrer illicitement aux Etats-Unis, ont vu leurs rêves s’envoler en fumée avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. Contraints de rester à Tijuana, Basse Californie au Mexique, ils cherchent asile au Mexique à défaut d’achever intégralement leur entreprise hasardeuse, de rester loin de leur terre natale.
Selon Rodolpho Figueroa, de l’Institut National des Migrations (INM) au Mexique, seulement 20 réfugiés haïtiens ont accepté la proposition d’un « retour assisté » vers le pays d’où ils provenaient, c’est-à-dire le Brésil. Il en a profité pour annoncer que d’ici la semaine prochaine « ceux qui voudraient rentrer chez eux, [en Haiti], seront pris en charge ». Probablement M. Figueroa fait allusion au billet d’avion, un aller-simple vers la capitale haïtienne.
Il a également communiqué une importante information de quoi faire réjouir plusieurs de nos compatriotes, échoués au Mexique, à la recherche d’un mieux-être. Il se trouverait, d’après Rodolpho Figueroa, que « plus de 700 migrants haïtiens ont entamé le processus de régularisation de leur statut au Mexique ». Pour l’instant, ajoute-il, « une bonne centaine sont sur le point de résider officiellement au Mexique et pourront partir travailler paisiblement, avec l’achèvement de leur demande d’immigrer » au pays des Aztèques.

