USA/White House : « Obama a fait mettre mon téléphone sur table d’écoute », Donald Trump. « C’est terrible. Je viens juste d’être au courant… » tweete le président américain, samedi matin
Washington DC, samedi 4 mars 2017 ((rezonodwes.com)).-Le président Obama qui a laissé la Maison-Blanche en janvier dernier, sans éclaboussures de scandale connu, à part les ‘ »emails de Hillary Clinton », est accusé de tous les maux, par son successeur.
Samedi matin, le président Donald Trump a fait une surprenante déclaration à savoir que « le président Obama avait fait mettre Trump Tower à New York, sur table d’écoute, des mois avant l’élection de novembre 2016 ». Par contre, selon Ben Rhodes, ancien conseiller de Obama pour les questions de sécurité nationale, dans un tweet en réponse à Trump, écrit que « les présidents [américains] ne peuvent ordonner des écoutes téléphoniques ». [Presidents can’t order wiretapping].
Pour le chef de la Maison-Blanche, c’est un acte « terrible ». Je viens d’apprendre que Obama a mes conversations téléphoniques enregistrées, juste avant ma victoire [le 4 novembre 2016]. Toutefois, le président a précisé dans son tweet : » Nothing found » [Aucune preuve pour corroborer ses dires].
« La présidence des Etats-Unis est beaucoup plus importante que l’homme qui occupe le bureau », avait déclaré récemment l’ancien président Georges Bush ajoutant que c’est la raison pour laquelle il n’a jamais cherché à critiquer ouvertement son successeur, le président Obama.
Pour Donald Trump qui n’a rien en main pour constituer une évidence, a fait remarquer CNN, le locataire de la Maison-Blanche fustige tout de même le comportement de M. Obama. « Comme le président Obama est descendu très bas [how low has president Obama gone…] jusqu’à arriver à [faire] enregistrer mes conversations à un moment où le processus électoral était sacré », a poursuivi le républicain Donald Trump assimilant cette mésaventure à l’histoire de Watergate sous Richard Nixon.
Questionné sur le dernier tweet du samedi de Donald Trump, par CNN, accusant le président Obama d’espionnage, un ancien senior-cadre du département de la Justice américaine, sous l’administration Obama, a déclaré que « rien de tout cela n’est vrai. Cela ne s’est jamais produit. C’est faux. »
Pour mettre un terme aux déclarations sensationnelles de M. Trump, Ben Rhodes qui se veut être très précis, tweete : « Aucun Président ne peut ordonner des écoutes téléphoniques. Ces restrictions ont été mises en place pour protéger les citoyens [américains] contre le genre de personnage comme vous [Donald Trump] ».
Il parait de plus en plus évident que la politique de l’administration de M. Obama, ne trouvera aucune faveur ou écho positif chez son successeur, pourtant sans aucune expérience en politique auparavant. On se demande qu’après tant de revirements (reverses par Executive Order) de plusieurs décisions ou réalisations de Obama, si les deux présidents se retrouveront bientôt en un même lieu et à la même heure.
Une incertitude, si l’on situe ces faits chez nous, avec les rancunes gardées de M. Aristide contre M. Préval qui ne se parlaient plus, avons-nous appris, mais on se pose moyennant la question : »Qu’attend encore le dirigeant de Fanmi Lavalas pour présenter ses condoléances à la famille de l’ancien-président René Préval, décédé vendredi dernier ». Ira-t-il assister aux obsèques de l’ancien-président décédé, celui qui lui a permis de laisser l’Afrique du Sud ? Sa présence sera remarquée, tout comme une absence remarquable qui permettra de comprendre ce que l’on aura compris.