Washington DC, mardi 28 février 2017 ((rezonodwes.com)).- Pour la première fois depuis son arrivée à la Maison-Blanche, le 20 janvier dernier, Donald Trump s’est adressé mardi soir 28 février, au Congrès américain réuni dans presque son ensemble.
La réforme sur l’immigration, un sujet cher aux anciennes administrations-Bush/Obama, pourrait voir le jour, un peu différemment..Une légalisation du statut de tout immigrant illégal, mais sans de grand espoir de devenir demain un « US Citizen », mais tout de même, de quoi les mettre à l’abri de toute déportation. Ils auront toute la latitude de pouvoir partir travailler ou étudier en toute quiétude.
Dans un speech de presqu’une heure d’horloge, M. Trump a établi les grandes lignes de la priorité de son administration. De la réforme de santé, avec probable élimination de « ObamaCare » à la construction d’un mur entre les Etats-Unis et le Mexique, en passant par une créativité d’emplois avec la consommation et l’utilisation des produits domestiques (Made in USA), le président semble vouloir maintenir quelques de ses promesses de campagne. Le président Trump, très critique envers son prédécesseur, promet de combattre, avec la plus grande fermeté, le terrorisme international.
Toutefois, le point le plus attendu du passage de son discours, à l’air de « Discours de l’Union », est le sujet très controversé traitant de l’arrestation et la déportation des immigrants illégaux ou vivant en situation irrégulière dans le pays. Le point soulevé, tôt dans un entretien, mardi matin, accordé à Fox News, est le même effleuré par le président dans son discours de la soirée du 28 février, clôturant le « Mois des Noirs » aux USA.
L’administration Trump envisagerait une réforme du système d’immigration avec « la légalisation du statut de tous les immigrants », moyennant un quote-part des démocrates. Les républicains entendent par là que « tous les éventuels résidents légaux aux Etats-Unis n’auront pas droit à la citoyenneté américaine ». C’est à ce niveau que les discussions de négociations seraient coincées, opinent déjà les commentateurs à la télé.
Cette nouvelle législation qui est très attendue par plus de 11 millions de personnes vivant illégalement aux USA, ne toucherait nullement, à l’instar du projet de loi proposé par l’administration-Obama auparavant, des immigrants avec un casier judiciaire pesant et sensible. Ils seront toujours recherchés, arrêtés et expulsés du territoire américain.
Mardi soir, des démocrates très septiques, attendent de voir Donald Trump, au pied du mur, avant de se prononcer sur toute éventuelle collaboration avec les républicains à majorité dans les deux Chambres.
Les démocrates qui avaient remporté la première manche de deux étapes, sur la réforme migratoire, avaient vu leur action bloquée au niveau de la Chambre des Représentants. Une telle réforme de légalisation de statut, favoriserait des centaines de milliers de compatriotes haïtiens espérant mener une vie paisible aux USA, loin des incertitudes du quotidien d`Haïti.
