L’ivraie et le blé au sein d’un nouveau pouvoir! par Me Endy Frédéric

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Port-au-Prince, mercredi 22 février 2017 ((rezonodwes.com))– Le pouvoir charrie avec lui tout ce qu’il trouve au passage. Le chef, par méconnaissance de la réalité du pouvoir et de l’Administration, est incapable de distinguer l’ivraie du blé.
L’ivraie




L’ivraie, toujours ailée, se forge une place dès le début du pouvoir. De cette catégorie, se trouvent les incapables et les sans couille. Leurs forces psychiques sont latents à la production d’une réflexion scientifique. Même la masturbation des méninges n’est susceptible d’accoucher grands choses tant en termes de production administrative que de réflexions politiques.
Leur capacité rédactionnelle fait défaut. Esprit étriqué, l’horizon est, dans leur compréhension, les quatre murs du palais présidentiel. Avec toupet, leurs idées sont par contre adoptées pour être vraisemblables par un chef novice.
Leur assise est généralement consolidée par des propos mensongers contre autrui. Ils se montrent meilleurs en détruisant les capables. Le tout pour assouvir leur soif de pouvoir et de miettes.
Le blé
Catégorie des vrais professionnels, des hommes et femmes d’idées et d’expérimentés qui ont eu le privilège de maîtriser en théorie et en pratique les fondamentaux de l’Administration et les rouages du pouvoir. Il est toujours ignoré, relégué et oublié par le Chef. Non pas par une volonté manifeste de celui-ci mais pour être pris entre le marteau et l’enclume, entre manque de discernement et d’idées bancales à profusion. Du coup, les gabegies administratives de l’ivraie fraient de larges chemins aux critiques coulant à flots.




Le blé, pour avoir été relégué dans un coin, aura son importance au cours ou à la fin de route, pour réparer les ravages administratives de l’ivraie. Le blé, rodé par les connaissances et les expériences, détient la capacité de dire au Chef, non pas ce qu’il veut entendre, non pas ce qui lui plaira, mais ce qui conduira à sa réussite.
L’attitude d’un nouveau Chef
Une petite chose est exigée au Chef comme attitude: Le discernement. L’ivraie, il y en aura toujours tout comme le blé. Le Chef doit se servir de son discernement pour séparer le blé de l’ivraie. Entre les conseils et productions des deux, il saura lequel adopté pour mener à bien le pays.
Adopter les mensonges de l’ivraie au détriment du blé peut être fatal et conduire à l’échec.
Endy Frédéric,
22/02/2017
Me Frédéric, Av.
Barreau de P-au-P.
mail: endyfdse08@gmail.com

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