Selon Sénateur Sénatus, certains juges sont des propriétaires de bordels!

Port-au-Prince, mardi 21 février 2017 ((rezonodwes.com))– Le sénateur de l Ouest, Jean Renel Sénatus rejette d un revers de main les accusations de certains juges du Tribunal de Première instance de Port-au-Prince voulant faire croire qu il aurait perturbé une audience présidée par le juge Bellabe et outragé le doyen Bernard Saint-Vil dans son bureau.




L ancien commissaire du gouvernement, qui a hérité du surnom de Zokiki pour son combat mené contre les actes contraire aux bonnes mœurs, a reconnu avoir rencontré le doyen dans la cour du Palais National lors de l investiture du nouveau président de la république, Jovenel Moise et aurait effectivement pris à partie Me Saint-Vil à cause de son comportement partisan dans un conflit opposant la famille Sénatus à Daniel Lainé.

Le sénateur, élu sous la bannière de Lide et supporteur du président en fonction, dément avoir perturbé l audience en réferré et explique qu il a fait une intervention correcte et a récusé le juge en siège d une façon tout à fait légale, arguant que le magistrat aurait pu l arrêter si vraiment il avait outragé et perturbé le tribunal, puisqu en se présentant à l audience il s était automatiquement dépouillé de son immunité.




Le juge en question a corroboré en partie les déclarations du sénateur en affirmant sur les antennes d une radio de la capitale que Jean Renel Sénatus avait, effectivement, présenté une demande de récusation du tribunal.

Le sénateur Sénatus estime que les juges ont agi de la sorte parce que certains d entre eux ont des dossiers assez lourds concernant les atteintes aux bonnes mœurs et opèrent des bordels tout en exploitant les jeunes filles démunies.

Zokiki est allé jusqu à ironiser le mouvement de grève des magistrats, affirmant que ceux-ci, fatigués après des nuits de débauches carnavalesques aux Gonaives et à Jacmel, ont profité de ce dossier pour se donner un peu de repos non mérité.




Jean Renel Sénatus invite donc le doyen et les magistrats grévistes à se ressaisir afin que cesse ce grand désordre existant au sein de la justice haïtienne.