Ucref/Jovenel Moise : dossier à rebondissements. Martine Moïse, en cachette, aurait été entendue par le juge Fabien. Bolivar demande au juge Bredy Fabien de se déporter du dossier Ucref pour « sensibilité »
Port-au-Prince, lundi 20 février 2017 ((rezonodwes.com)).-Lorsque la justice française devait interroger l’ex-président Nicolas Sarkozy, pour provenance de fonds douteux dans sa campagne présidentielle, toute la France savait l’endroit, le jour et l’heure de l’interrogatoire. Mais chez nous, tout locataire du Palais National s’enferme dans un carcan où tout autour d’eux est mythe et mystère.
A moins de deux jours d un réquisitoire définitif du commissaire Danton Léger, dans l’affaire Ucref Jovenel Moise, la nation a appris, lundi matin, avec étonnement, que la Première Dame aurait été entendue par le juge Brédy Fabien, depuis le 14 février, jour de la St-Valentin.
Une attitude qui a provoqué la colère de Bolivar qui s est constitué partie civile dans l’affaire Ucref, au point d’exiger le déport du juge Fabien de ce dossier.
Dans une lettre adressée au principal concerné, le professeur Ernest Bolivar ayant constaté « l’inconfortabilité » du juge, selon lui, et afin d’éviter un procès bâclé, a prié le juge Fabien de « bien vouloir se déporter de la connaissance de cette affaire » précise-t-il, « pour éviter toute confrontation inutile ».
M. Bolivar qui n’a pas été auditionné par M. Fabien, malgré le réquisitoire supplétif de Danton Léger, considère « qu’il est impossible d’arriver à la manifestation de la vérité dans ce dossier complexe et sensible sans explorer toutes les pistes généralement quelconque ».
Avec cette demande de déport du juge, reste à savoir si Maître Léger tient encore à ses 5 jours-francs pour rendre son réquisitoire définitif. A rappeler que le dossier Ucref est confié au juge Fabien depuis la fin du troisième trimestre de l’année 2016.


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