La mammographie des systèmes éducatifs au laboratoire de la COVID-19

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En Haïti, quelques jours après le confinement des élèves en avril 2020, les responsables du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), à l’aide des dispositifs de la Radio éducative, ont lancé la plateforme Pr@tic qui devrait contribuer significativement à la formation des élèves en dehors des salles de classe[viii]. En dépit de la gratuité du service, plus précisément le téléchargement des contenus placés sur la plateforme, les résultats attendus ne sont pas atteints

Par Dr Venus DARIUS

Samedi 20 mars 2021 ((rezonodwes.com))–

Introduction

Ce mois de mars 2021 marque le premier anniversaire de la pandémie de COVID-19. Le bilan partiel est très lourd et personne n’est jusqu’à présent en mesure de prévoir la fin de cette crise sanitaire particulièrement cruelle et létale.  En regard de sa transversalité, l’éducation représente le sang qui nourrit tous les secteurs du développement, que ce soit à court, à moyen, ou à long terme. Sachant que le secteur éducatif est l’un des plus touchés par la COVID-19, nous nous sommes proposé de jeter un coup d’œil sur les systèmes éducatifs dans le monde avec un focus spécial sur la formation à distance qui est le médium éducatif par excellence désigné et utilisé pour allaiter, pendant les périodes de confinement, tous les sous-secteurs de l’éducation. C’est dans cet ordre d’idées que nous voulons esquisser notre réflexion autour de la mise à nu des faiblesses de la planification et de la pratique de l’éducation à travers la planète. D’où le titre évocateur : la mammographie des systèmes éducatifs mondiaux au laboratoire de la COVID-19.

Dans cet article, nous allons faire un suivi de plusieurs de nos questions les plus pertinentes. Quel est l’état de santé de l’éducation dans le monde actuellement? Est-elle hospitalisée ou en convalescence? Quelles sont les leçons qu’on peut tirer de la pandémie en vue d’une éducation plus équilibrée et adaptée aux besoins actuels et futurs des apprenants de l’humanité dans son entièreté?

Notre choix du thème mettant en relief la mammographie des systèmes éducatifs mondiaux est motivé par la situation d’examen dans laquelle se trouvent les principaux acteurs des systèmes éducatifs dans le monde, notamment les décideurs et les administrateurs, tant du secteur public que du secteur privé depuis environ un an. Précisons que la mammographie est un test préventif, sans préparation véritablement, ayant pour but de vérifier l’existence ou non d’anomalies au niveau des tissus mammaires susceptibles de déboucher sur des complications sanitaires comme le cancer[i].

Cette étude concerne les systèmes éducatifs du monde entier. Toutefois, conformément aux exigences méthodologiques, nous nous sommes accentué davantage sur le Canada et Haïti dont les données offrent un éclairage représentatif de l’état de santé de l’éducation dans le monde en cette période de pandémie.

  1. Nager entre les eaux de l’égalité et de l’inégalité de la COVID-19

Avant d’entrer dans le vif de notre objet d’étude, signalons que la pandémie de la COVID-19 a mis rapidement à l’épreuve tous les champs du développement et de la vie sociale dans les continents habitables. Le traditionnel clivage pays développés/ pays sous-développés est réduit à sa plus simple expression. Nul n’est, en effet, trop riche pour attraper la COVID-19 et en mourir, considérant que les victimes sont de toutes les couches sociales, tant dans les pays les plus industrialisés que dans les pays les plus pauvres. C’est vrai que nous sommes face à une pandémie, mais cela ne signifie pas que tout le monde court le même risque de l’attraper et en mourir après.

Selon les informations mises à jour régulièrement par plusieurs bases de données en ligne[ii], on constate que les pays qui ont une meilleure économie sont ceux qui sont les plus affectés par la pandémie, tandis qu’elle est loin d’être une calamité dans la majorité des pays les plus pauvres; le taux de mortalité des personnes qui y sont affectées par ladite maladie est très bas, pratiquement négligeable selon des cas.  Si d’après la géopolitique de la COVID-19 aux États-Unis les personnes vivant dans des conditions économiques les plus précaires sont les principales victimes, on ne peut pas pour autant considérer la pauvreté comme une comorbidité liée à la pandémie, sachant que dans les pays les moins avancés comme la République démocratique du Congo, Haïti, le Niger, le Mali, etc., où la majorité de la population ne respecte pas les principes sanitaires, il n’est pas approprié d’évoquer la notion de catastrophe sanitaire relativement à la pandémie au cours cette dernière année.

On ne peut pas nier que les gens qui sont pourvus d’une assurance maladie ou qui ont les moyens économiques nécessaires sont plus avantageux que ceux qui n’en ont pas. Toutefois, on n’arrive pas encore à expliquer pourquoi la pandémie ne fait pas autant de dégâts que prévu dans les pays les plus pauvres de la planète en dépit du non-respect scrupuleux des normes sanitaires, hygiéniques et comportementales requises. Le carnaval 2021 en Haïti, plus précisément dans la ville Port-de-Paix, en est une preuve crédible[iii]. En tout cas, une réponse de la part des chercheurs en épidémiologie ou dans d’autres disciplines scientifiques connexes travaillant sur cette problématique sera la bienvenue.

  • Les systèmes éducatifs du monde face à la pandémie de la COVID-19

Les systèmes éducatifs du monde sont indistinctement touchés par la nouvelle pandémie. Selon ce qui est établi par l’UNESCO en ce début de l’année 2021, il y a plus de 800 millions d’étudiants et d’élèves de la planète qui ont perdu les deux tiers d’une année universitaire ou scolaire en raison des perturbations causées par la COVID-19[iv]. Si les pays développés en sont les plus affectés, ils ont en revanche les meilleures structures et infrastructures éducatives, notamment en formation à distance ou hybride, pour garder la tête hors de l’eau pendant les périodes de confinement. Tout en étant considérée comme la véritable panacée de l’enseignement en cette situation mondiale d’urgence, la formation à distance demeure un avion dont il faut continuer la construction en plein vol, lorsqu’on tient compte des difficultés auxquelles font encore face les élèves et étudiants qui sont en train d’utiliser ce mode d’enseignement dans le monde entier.

2.1- Les systèmes éducatifs des pays développés et les réponses à la COVID-19

Les systèmes éducatifs des pays développés résistent mieux à la pandémie grâce à leurs structures éducatives, en ce qui a trait à la formation à distance par exemple, et à leurs infrastructures en général. Rares sont les écoles et les institutions supérieures en Europe et en Amérique du Nord qui ont totalement cessé les activités liées à leur administration et à la formation à un moment donné de la pandémie, ce qui n’est pas le cas pour beaucoup de pays de l’Asie, de l’Afrique, de l’Amérique latine et des Caraïbes. Selon Marie Quenet[v] qui cite les données de l’UNESCO, plusieurs institutions d’enseignement de ces pays en développement qui étaient fermées depuis le mois de mars 2020, peu après l’éclosion de la COVID-19, l’ont encore été jusqu’au milieu du mois janvier 2021.

En effet, les pays les plus développés s’en sortent mieux. Les élèves et les étudiants concernés ont cette grande possibilité de profiter des classes à distance pendant la pandémie de la COVID-19. Néanmoins, les lacunes non encore comblées, quant à la formation à distance, ont déjà occasionné beaucoup de dégâts en termes de rendements scolaires et universitaires.

D’après une recherche réalisée pendant les mois de janvier et de février dernier au Québec[vi], il est établi que la formation totalement à distance pendant les premiers mois de la pandémie n’a pas suffi aux élèves du niveau primaire. Les répondants enseignants de cette étude ont mis en évidence les faiblesses des élèves qui sont rentrés à l’école en automne dernier, entre autres, en lecture en et écriture. Les enseignants ont comparé la performance de leurs élèves en temps de COVID-19 avec celle de leurs élèves des années précédentes pendant la même session de l’année scolaire. Le manque de personnel qualifié pour effectuer l’enseignement hybride (à la fois en présentiel et à distance) est l’un des principaux facteurs évoqués par les interviewés relativement à ce problème.

À s’en tenir aux données présentées par Daphnée Dion-Viens, dans son article paru dans le Journal de Québec[vii], la situation de décrochage et d’échec scolaire dont il est question au niveau primaire serait tout aussi compliquée au niveau secondaire. Elle rapporte, à son tour, les données collectées par la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE) à propos du taux d’échec des écoles secondaires publiques de la province qui gravite autour de 30% en moyenne, tandis qu’au même moment de l’année précédente, il était de 10% environ.

Le ministre de l’Éducation de la province de Québec, Jean-François Roberge, a annoncé en ce début de l’année 2021, l’annulation des examens ministériels de fin d’année à l’effet de réduire le stress des élèves et la pression sur les épaules des parents et des enseignants. Si cette décision est bien accueillie dans l’ensemble, ils sont nombreux à la considérer comme un coup dur à l’excellence académique qui voit sa barre de qualité descendre d’un cran.

2.2- Les systèmes éducatifs des pays en développement à l’épreuve de la pandémie

Comme il est susmentionné, la pandémie de la COVID-19 ne produit pas jusqu’à présent les effets assimilables à une catastrophe sanitaire dans le groupe des PMA, autrement dit les pays les moins avancés, contrairement aux estimations des épidémiologues et autres spécialistes de la santé dans le monde. Pourtant, les dirigeants de ces pays avaient tous effectué, tant soit peu dès le début, des préparatifs pour tenter de faire respecter les règles déterminées et proposées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), comme le port de masque, la distanciation sociale, le lavage des mains et le confinement.

 Dans les pays développés, la mesure de confinement, imposée à plusieurs reprises, est généralement respectée, spécifiquement en Europe, en Amérique du Nord et dans beaucoup de pays de l’Asie. Mais c’est très difficile pour les pays dont la majorité de la population vit dans la pauvreté ou en deçà du seuil de la pauvreté de se conformer totalement à cette exigence, tenant compte, entre autres, de l’insécurité alimentaire et sociale avec laquelle est aux prises cette majorité. D’un autre côté, tous les sous-secteurs de l’enseignement de ces pays avaient sans trop de difficulté accepté de rompre leurs activités en présentiel pour plusieurs mois. Dans la foulée de cette décision, certains dirigeants ont essayé d’initier des actions palliatives. Les effets escomptés ne sont pas obtenus dans la majorité des cas. Ces dispositions se rapportent généralement à la formation à distance, que ce soit au niveau classique ou au niveau supérieur.

En Haïti, quelques jours après le confinement des élèves en avril 2020, les responsables du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), à l’aide des dispositifs de la Radio éducative, ont lancé la plateforme Pr@tic qui devrait contribuer significativement à la formation des élèves en dehors des salles de classe[viii]. En dépit de la gratuité du service, plus précisément le téléchargement des contenus placés sur la plateforme, les résultats attendus ne sont pas atteints. Beaucoup de parents et élèves ignorent jusqu’à maintenant la mise en place d’une telle initiative. Aussi, les administrateurs de l’Université d’État d’Haïti (UEH) avaient-ils fait des mises en place pour favoriser la formation à distance, par l’intermédiaire de l’application Microsoft Teams[ix]. C’est une entreprise qui ne connaît pas non plus les effets prévus compte tenu du manque de préparation de l’UEH et des défis structurels et infrastructurels qui compliquent le travail de la formation à distance dans le pays[x].

La pandémie de la COVID-19 met également en lumière l’inégalité qui existe entre les institutions d’enseignement en Haïti[xi]. Si la majorité des écoles et universités du pays ont dû fermer leurs portes pendant plusieurs mois, en cessant complètement toutes les activités académiques pour reprendre après la première vague en présentiel, il y a une minorité qui a pu quand même, grâce à formation à distance, terminer l’année scolaire ou universitaire 2019- 2020 et sont actuellement sur la bonne voie pour terminer cette nouvelle année en mode hybride (en combinant la formation à distance et celle en mode présentiel). Ces institutions d’enseignement appartiennent généralement au secteur privé.

Contrairement à la majorité des pays occidentaux et à certains pays en pleine émergence qui sont en train de finaliser l’année académique 2020- 2021 à distance en grande partie, la réouverture des classes a généralement lieu en Haïti en présentiel, après le premier semestre de la pandémie qui correspond à la première vague. Bien d’autres universités ont emboîté le pas presque au même moment. Nous ne devons pas omettre de signaler l’exception de quelques institutions d’enseignement supérieur qui fonctionnaient bien avant en mode hybride, dont l’Institut des sciences, des technologies et des études avancées d’Haïti (ISTEAH).

Le fait que beaucoup d’institutions d’enseignement public et privé ont repris les activités uniquement en mode présentiel est surtout dû à leurs lacunes en formation à distance[xii]. C’est une situation qui est semblable dans tous les autres pays du quart monde qui sont aussi moins affectés par la COVID-19 en comparaison aux pays les plus industrialisés.

2.3- La mise à nu des lacunes des systèmes éducatifs mondiaux par la pandémie

Sans préavis, la COVID-19 est rentrée par effraction au sein des systèmes éducatifs du monde. Elle apporte énormément de dommages et y effectue du même coup un test important. Une sorte de mammographie qui permet de voir des problèmes spécifiques du secteur éducatif de tous les pays, sans distinction aucune. Elle met sur la place publique quelques lacunes du fonctionnement de l’éducation dans le monde en ce début du 21e siècle, particulièrement le manque de préparation dans le domaine de la formation à distance qui est pourtant l’organe par excellence, à l’instar d’une mamelle, permettant de maintenir partout l’éducation (formelle) en vie pendant les situations d’urgence, à l’image de la COVID-19.

En effet, l’actuel fléau sanitaire mondial a ravagé le monde. Néanmoins, il nous porte à déceler certaines faiblesses de nos systèmes éducatifs et à comprendre l’urgence de mieux développer et structurer le domaine de la formation à distance et hybride dans le monde. Selon les propos de la rectrice de l’Université Laval de Québec, Sophie D’amours, rapportés par la journaliste Daphnée Dion-Viens, la pandémie de la COVID-19 permet une meilleure compréhension de la formation hybride (en présentiel et en mode distanciel) qui deviendra incontournable. La professeure croit qu’il y aura inévitablement des changements dans la façon d’enseigner dans la période post-COVID-19[xiii]; ce qui sera, à notre avis, nécessaire à l’idéal de l’éducation inclusive et de qualité prôné par l’Organisation des Nations unies dans son vaste programme développement durable.

  • Pour une mise à jour du secteur éducatif mondial

Après un an de l’éclosion de la pandémie de la COVID-19, les systèmes éducatifs mondiaux sont parvenus à l’évidence qu’il faut valoriser davantage la formation à distance. À cet effet, il est essentiel de placer au premier plan des actions la formation des enseignants et des apprenants en lien avec cette spécificité et d’élaborer plus de matériels psychopédagogiques devant faciliter l’apprentissage à tous les niveaux.

La COVID-19 représente, en réalité, une occasion en or pour un renouveau pédagogique caractérisé par une révolution technologique. Les découvertes dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, et de l’Internet en particulier constituent de nos jours, le fer de lance de la formation à distance. Elles étendent les tentacules de l’enseignement de masse et augmentent la qualité de celui-ci.

Le passage du stylo au clavier, du livre en version papier au document électronique lu à l’écran, la possibilité de consulter des textes dans des bibliothèques électroniques de partout dans le monde, l’accès aux ressources illimitées et multiformes du savoir électroniquement ont convaincu les hommes et les femmes du monde entier à témoigner des bienfaits du numérique et des technologies de l’information et de la communication en général[xiv].

Le développement des connaissances et des matériels en TIC conduit à l’amélioration de presque tous les domaines de la vie sociale.  La découverte des technologies mobiles comme les drones, à titre d’exemple, a révolutionné de nos jours les mécanismes de la recension d’informations audiovisuelles à distance.  Ce sont des prouesses technologiques qui confèrent à l’homme le don d’ubiquité, un rêve d’antan enfin devenu réalité, autrement dit le don de l’omniprésence qui a longtemps été un attribut du divin[xv].

Les responsables du secteur éducatif de tous les pays de la planète doivent perfectionner la dimension de la formation à distance dans tous les domaines scientifiques, techniques et artistiques, s’ils veulent pérenniser la vocation de l’éducation en tant qu’axe transversal du développement intégré. Il est nécessaire de prendre toutes les dispositions appropriées afin de mettre de nouveaux matériels technologiques existants au service de l’éducation et d’accélérer le développement de bien d’autres en vue de surmonter les défis actuels et futurs de l’éducation.

Conclusion

La COVID-19 cause beaucoup de méfaits partout dans le monde. Sa létalité continue d’effrayer, c’est la raison pour laquelle les scientifiques de la médecine demeurent toujours mobilisés pour trouver les meilleurs vaccins et remèdes pouvant placer ce fléau hors d’état de nuire. La pandémie a effectué au sein des systèmes éducatifs mondiaux une véritable mammographie en mettant au grand jour les faiblesses de l’enseignement en situation d’urgence qui se repose fondamentalement, dans des contextes pareils d’épidémie, sur la formation à distance ou hybride.  On a tiré beaucoup de leçons pendant cette longue année de tristesse et l’on en tirera encore. Nous devons absolument les utiliser pour améliorer, voire moderniser nos systèmes éducatifs mondiaux. Les résultats de cette mammographie au laboratoire de la COVID-19 devraient conduire à une mise à jour des actions prévues en termes d’implémentation du numéro quatre des Objectifs de développement durable (ODD), dans la perspective de concrétiser le rêve d’une éducation de qualité accessible à tous.

Références et notes


[i] Dictionnaire médical de l’Académie de médecine (version 2021), https://dictionnaire.academie-medecine.fr/index.php?q=mammographie.

[ii] Statista. Nombre de personnes infectées par le coronavirus (COVID-19) dans le monde au 8 mars 2021, selon le pays. Consulté le 10 mars 2021 à :  https://fr.statista.com/statistiques/1091585/morts-infections-coronavirus-monde/.

[iii] Carnaval 2021 Port-de-Paix. Consulté le 8 mars 2021 à : https://www.facebook.com/Carnaval-2021-port-de-paix-102529801740111/.  

[iv] UNESCO (2021). Les deux tiers d’une année académiques perdus dans le monde à cause des fermetures dues au COVID-19. Consulté le 11 mars 2021 à : https://fr.unesco.org/news/deux-tiers-dune-annee-academique-perdus-monde-cause-fermetures-dues-au-covid-19-lunesco.

[v] Quenet, Marie (Janvier 2021). Covid-19 : en Europe et Amérique du nord, les élèves ont été moins privés d’école que dans le reste du monde. Le Journal du dimanche. Consulté le 14 mars 2021 à : https://www.lejdd.fr/Societe/Education/covid-19-en-europe-et-amerique-du-nord-les-eleves-ont-ete-moins-prives-decole-que-dans-le-reste-du-monde-4019014.  

[vi] Fortier, Marco (Mars 2021). L’école à distance n’a pas suffi aux élèves du primaire. Journal Le Devoir. Consulté le 9 mars 2021 à : https://www.ledevoir.com/societe/education/596136/education-l-ecole-a-distance-n-a-pas-suffi#:~:text=Photo%3A%20Jacques%20Nadeau%20Le%20Devoir,rentr%C3%A9e%20de%20l’automne%202020

[vii] Dion-Viens Daphnée (Mars 2021). Éducation en temps de pandémie : le taux d’échec explose au secondaire. Journal de Québec. Consulté le 12 mars 2021 à :  https://www.journaldequebec.com/2020/11/19/le-taux-dechec-explose-au-secondaire.

[viii] Pr@tic : plateforme numérique des ressources éducatives et d’apprentissage. Consulté le 10 février 2021 à :  http://pratic.menfp.gouv.ht.

[ix] Jean-Baptiste, Wisly Bernard (2020). Vers l’aménagement de l’enseignement à l’UEH pendant la période de confinement, Le National. Consulté le 30 janvier 2021.http://lenational.org/post_free.php?elif=1_CONTENUE/actualitees&rebmun=6550.

[x] Darius, Venus (septembre 2020). La feuille de route de l’éducation dans le contexte post Covid-19 en Haïti et les Objectifs de développement durable. Rezo Nòdwès. https://rezonodwes.com/2020/09/19/la-feuille-de-route-de-leducation-dans-le-contexte-post-covid-19-en-haiti-et-les-objectifs-de-developpement-durable.

[xi] Baron, Amélie (août 2020). L’inégalité des chances à l’école en Haïti aggravée par la COVID-19, Agence France Presse. Consulté le 15 mars 2021 à : https://www.ledevoir.com/monde/ameriques/583849/l-inegalite-des-chances-a-l-ecole-en-haiti-aggravee-par-la-covid-19.

[xii] Darius, Venus (2021). L’enseignement supérieur à distance à l’épreuve de la précarité en Haïti. Chapitre de livre accepté pour publication aux Presses de l’Université du Québec/ Université du Québec à Trois Rivières (collection Formation à distance). www.puq.ca.

[xiii] Dion-Viens Daphnée (mars 2021). Université Laval : l’enseignement hybride est là pour rester. Journal de Québec. Consulté le 15 mars 2021 à :  https://www.journaldequebec.com/2021/02/18/luniversite-laval-prepare-une-session-dautomne-en-presence-et-a-distance.

[xiv] Ferone, Georges (2020).  « Numérique et apprentissages : prescriptions, conceptions et normes d’usage », Recherches en éducation [En ligne], 35 | 2019, mis en ligne le 01 janvier 2019. http://journals.openedition.org/ree/1312 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ree.1312.

[xv] Vieira Julien et Lise Vieira, « Technologies mobiles : quand l’innovation vole au secours des écosystèmes », Communication, technologies et développement [En ligne], 6 | 2018, mis en ligne le 18 décembre 2018. http://journals.openedition.org/ctd/2316 ; DOI : 10.4000/ctd.2316.   

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