A noter que pas une seule fois Taiwan n’a condamné les violations des droits de l’homme en Haïti par Jovenel Moise et la répression brutale des policiers exercée sur les manifestants pacifiques. Taiwan invite les militaires birmans à « écouter la voix de la population ». Le peuple haitien et l’église ont-ils eux aussi parlé dimanche dernier ?
Taiwan se zanmi yon ekip kap byen fèl ou byen se zanmi yon pèp kap pase mati ki pa dakò ak diktati tankou etidyan Place Tianenmen nan ? Dr. DeRonceray n’avait-il pas raison de déclarer en 1994 que « le monde entier déteste les haitiens » !
Mardi 2 mars 2021 ((rezonodwes.com))–Le ministère taïwanais des Affaires étrangères a déclaré le 28 février « regretter profondément le recours à la force par le gouvernement militaire birman contre des manifestants pacifiques » et a joint sa voix à celle des pays démocratiques du monde entier pour « condamner cette violence qui n’aide pas à résoudre les conflits internes actuels en Birmanie ».
Après que l’armée birmane a pris le pouvoir le 1er février et déclaré un état d’urgence d’un an dans tout le pays, rappelle le ministère, le peuple birman a lancé des manifestations notamment à Rangoun et à Mandalay, appelant au rétablissement de la démocratie. Après que l’armée a fait usage de la force pour disperser et réprimer des manifestations pacifiques le 20 février, faisant des victimes, l’armée et la police birmanes ont de nouveau utilisé la force pour réprimer des manifestants à Rangoun le 28 février. De nombreuses personnes ont alors été tuées ou blessées, déplore le ministère.
Le ministère des Affaires étrangères demande au gouvernement militaire birman de faire preuve de retenue, d’écouter la voix de la population et de résoudre les différends politiques de manière pacifique et par le dialogue, afin que la société puisse fonctionner normalement dès que possible, et que cette situation troublée prenne fin le plus tôt possible.
Les Affaires étrangères et le bureau de représentation de Taipei en Birmanie continueront de suivre de près l’évolution politique du pays, indique-t-on. Selon les informations en possession du bureau de représentation, la sécurité personnelle des gens d’affaires taïwanais et des Taïwanais d’outre-mer vivant sur place n’a pas été affectée pour le moment.
