… Ti Grangou pa ka goumen…
Des affamés et des cupides sont incapables de mener un combat politique… C’est la leçon à apprendre et à réapprendre de la situation actuelle de la plateforme Pitit Desalin divisée après une lutte si assidûment menée sous le leadership inflexible de Moïse Jean Charles.
Parce que la motivation de ces gens est centrée sur leur appétit instinctif et non sur des valeurs idéologiques profondes, ils ne peuvent résister aux moindres tentations. C’est vrai, la politique c’est un jeu d’intérêts, mais jeu d’intérêts n’est pas synonyme de bassesse, de privation de caractère ni d’absence de personnalité. Jeu d’intérêts ne veut pas dire non plus traîtrise ou coup de bas. Jeu d’intérêts certes, mais intérêts qui doivent être définis en rapport avec une ligne idéologique claire et du moins avec des exigences supérieures de la nation. Sinon c’est réduire la politique, étant une noble activité( conception classique) à un simple exercice avilissant vulgairement dénommé » aktivite abolotcho ». C’est donc ce pseudo-machiavélisme qui nous immerge dans cet univers perpétuel de scandale et de honte.
En effet, l’attitude de ces « souf kout » se laisse comprendre ainsi: 5 ans hors du pouvoir c’était, peut être, prendre trop de temps sans possibilité de faire du beurre. Rester davantage hors du pouvoir pour un autre quinquennat, c’en est de trop. Il faut donc couper court à l’attitude jusqu’au-boutiste de Moise Charles. Il faut donc le combattre, sinon il risquerait de se révéler un obstacle sur la voie qui mènerait aux négociations et compromissions et partage de gâteaux. C’est ainsi qu’il faut comprendre cette situation.
Alors comprenons-le bien, que Moise Jean Charles est trahi entre autre par Assad Volcy, Mathias Pierre pour des pattes de bananes pourries. Mathias Pierre, lui, après avoir fait faillite se veut rationnel. Il chercherait peut être un moyen pour remonter la pente. Ce mercantilisme politique s’avère ignoble petit Mathias.
Et là, Assad, Mathias et vos complices, vous faites partie de ces gens qui n’ont malheureusement pas assez de souffle pour aller jusqu’au bout… L’égoïsme passionnel, la cupidité et la faim vous empêchent d’atteindre ce » moment éthique-politique », perçu dans la perspective gramschienne comme étant cette prise de conscience de l’objectivité structurale qui permet au sujet politique de la mettre au service de la fin qu’il poursuit. Quand vous deviez naître, je suppose que Dessalines avait bien mis des préservatifs.
En fait, L’histoire retiendra vos noms comme celui de Conzé, comme étant des traîtres, des lâches, des sous hommes, qui ont vomi sur un projet, un mouvement, une vision porteuse d’espoir.
Ti grangou pa ka fout goumen…