15 novembre 2025
Les nouveaux sujets du roi! par Kathleen Desravines
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Les nouveaux sujets du roi! par Kathleen Desravines

Mercredi 8 février 2017 ((rezonodwes.com)).- Amusant, voire stimulant les contorsions des nouveaux athlètes de gymnastiques entendant intégrer le nouveau pouvoir!

Les critiques futiles et dénigrements sur l’ apparence de la Première dame, si elles sont condamnables, semblent prêter le flanc à des propagandistes ou  » wannabe  » propagandistes soucieux de se bien placer pour recueillir les faveurs du nouveau pouvoir. C’ est à quo flagorne mieux!




Critiquer l’apparence de la première dame ne s’ inscrivent pas dans ce canevas de « colonialisme », ce terrain sur lequel certains explorent à escient et entendent nous entraîner pour mieux jouer à « l’ « ass kisser » et au flagorneur!

Il sera difficile de faire avaler cette couleuvre Messieurs et dames, nouveaux sujets du royaume !
Ni d’ odes à Cassandre, ni de chantre à la belle » Nègès », ni de promotion de la beauté noire dont brusquement on se découvre une passion. De cet indigénisme, de ce retour aux sources forcé, il n’ y a pas lieu, chers propagandistes!

Il n’ y a pas lieu d’ explorer le terrain ethnographique ou anthropologique pour situer les critiques sur les habits de la première dame.

Les dénigrements auxquels font face Martine Moise sont de nature politique, sociale voire idéologique. Ne nous donnons pas tant de mal pour cacher l’ arbre au milieu de la forêt avec cette affaire de femme » cheve grenn, cheve siwo » d’ habit à l’ occidental. On ne retrouve rien de cela chez la Première Dame.




Ces dénigrements relèvent en partie du fait d une crise post électorale non résolue, non jugulée et que son mari, l’actuel président ait été propulsé à la tête du pouvoir dans des circonstances suspectes.

Le dénigrement est avant tout politique. Les aspects ethnologiques ou ethnographiques dont ces défenseurs ont fait mention et tentent d’ en faire des facteurs principaux sont en fait des « arrière plan ».  Évoquer les facteurs anthropologiques, ethnologiques n’ ont pour objectif de soustraire la réalité immédiate. Une sorte de  » maskay »

Mais la réalité est implacable : On entend régler ses comptes à Jovenel Moise et Martine Moise par sa gaucherie est la flexible idéale. C’ est la politique de chez nous :

« Tous les moyens ont bons pour atteindre Rome! »
On applique donc la même recette que le Président.

Ce n’ est ni l’ apparence, ni la beauté de la Première dame qui ont en cause, comme on semble vouloir faire croire à d’autres. On entend tout simplement se venger via Martine Moise et faire cracher le morceau à Jovenel Moise, cet élément des couches moyennes s’ alliant au projet des élites contre les intérêts de sa propre classe!

La sanction est cruelle, mais elle se poursuivra tout au long de sa présidence. Martine Moise peut bien se transformer en  » Reine du fashion », rien n’ y fera! Elle est le ticket gagnant pour atteindre et démonter publiquement l’ image de Jovenel Moise.  La Première dame est le cheval de bataille, l’ une des cartes pour affaiblir publiquement et diminuer l’ image du nouveau pouvoir. La Première dame est l’ instrument de cette vengeance!

Vouloir situer les critiques dans le cadre pur d’ un certain colonialisme est de la propagande destinée à occulter les bases fondamentales et à gommer le fait qu’ il y ait un conflit politique larvé dans l’ accession de Jovenel Moise comme Président de la République!

Les critiques sur l’ accoutrement de la Première dame sont aussi de nature idéologiques, coloristes et une affaire de classe sociale.
Ces critiques sont les premières contradictions auxquelles le nouveau pouvoir fait face et ont pour origine la nature même de ce pouvoir  » bric à brac » constitué et forgé par les élites du pays, adoptant une façade  » paysanne » pour mieux se livrer à de la démagogie et Jovenel Moise en est l’ épouvantail.




Mais l’ épouvantail est de source paysanne, non encore rompu au raffinement de la classe dont il est l’ otage consentant. On s’ en prend à sa femme. Les critiques n’ émanent pas uniquement du bas, des éléments de cette même classe économique se joignent à la fête.

Les dénigrements et critiques contre la Première dame sont en fait les premiers signes d’ érosion de la façade le crac visible d’ un mur appelé à s’ effondrer! Qu’ on se le tienne pour dit!

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