Port-au-Prince, lundi 6 février 2017 ((rezonodwes.com)).- Loin de se laisser désarçonner par les dernières notes de presse de divers fondateurs et dirigeants de la plateforme politique qu`il dirige, Jean-Charles Moise se dit toujours déterminé à combattre jusqu`au bout le « coup d`état électoral » ayant permis au Conseil Électoral Provisoire dirigé par Berlanger jr de déclarer élu le candidat à la présidence des Tèt Kale, Jovenel Moise.
Face à la fronde, le leader de Pitit Dessalines déclare que cela ne l`étonne guère et qu`il savait à l`avance que certains de ses camarades de combat n`auront pas assez de cran pour mener le combat jusqu`à la fin. Il en a profité pour écorcher son ex inséparable ami-frère, Assad Volcy, qu`il accuse d`avoir abandonné la lutte, et par conséquent, la structure politique prônant l`idéal dessalinien.
Une accusation que rejette d`un revers de main l`ancien candidat au sénat de l`Ouest et dirigeant de l`organisation OTAN, arguant qu`il n`a jamais démissionné et qu`aucune décision de radiation n`a été prise par aucune instance de Pitit Dessalines, voire le congrès, le seul à pouvoir plancher sur ce fait.
Entre les distensions au sein de la plateforme, ses échanges inamicaux avec Mathias Pierre et les nombreuses défections de la plupart des organisations l`ayant soutenu durant les élections, l`ancien sénateur trouve encore du temps et le moral nécessaire pour essayer d`affaiblir ses adversaires Tèt Kale, en se portant partie civile dans le dossier d`accusation de blanchiment des avoirs visant le président élu, Jovenel Moise.


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