Un expert dominicain recommande un mini-plan Marshall pour Haiti avec le gouvernement dominicain aux commandes. « Plus d’investissements des dominicains en Haïti, moins d’ haïtiens illégaux chez nous » préconise un expert dominicain versé dans l’immigration.
Santo Domingo, dimanche 5 février 2017 ((rezonodwes.com)).- Petit à petit, se développe le plan de la République Dominicaine de prendre en charge le destin des haïtiens, et ceci ce ne sera pas sans l’aval de nos gouvernants qui seraient prêts à faire allégeance aux dirigeants dominicains, car leurs élections seraient en partie financées par ces derniers.
Ce dimanche, pour signifier l’arrêt du flux migratoire des haïtiens chez eux, Juan Manuel Rosario, un expert dominicain en matière d’immigration, a recommandé de stimuler « les investissements en Haïti pour lutter contre la pauvreté » et du même coup d’après lui « empêcher la migration des citoyens haïtiens vers la République Dominicaine ».
Si jusqu’à présent, rien n’a jamais filtré lors des rencontres entre les dirigeants haïtiens et dominicains, et tout récemment entre Jovenel Moise, président élu, et Danilo Medina, néanmoins Juan Manuel Rosario a recommandé fortement l’application d’un « mini plan Marshall » pour Haiti.
« En Haïti, il faut adopter un mini-plan Marshall pour se récupérer, pour investir en Haïti, prendre le contrôle d’Haïti pour y investir et le mettre au travail » [“En Haití hay que hacer un mini plan Marshall, para recuperarlo, invertir en Haiti, tomar el control de Haití para invertir allá, ponerlo a producir”], a souligné l’avocat qui était interrogé dimanche par le journaliste Federico Mendez du show dominical « Esferas de Poder » (Sphères du Pouvoir).
Rosario, qui est l’un des rédacteurs de la loi générale sur la migration en République dominicaine, a ajouté en substance que « si ces mesures ne sont pas adoptées dans les pays de l’Amérique latine, il arrivera un temps où tous ces Etats ne pourront plus faire face au processus d’immigration ».
Cet expert dominicain qui serait loin de condamner le projet de Donald Trump de construire un mur entre son pays et le Mexique, a rappelé la nécessité pour des pays de protéger leurs frontières. « Il y a un mur qui sépare le Mexique d’une bande de terre avec son voisin le Guatemala », en a-t-il informé.
Enfin, il a averti « qu’un immigrant ne peut pas aller dans un autre pays imposer sa culture et sa religion, car il trouvera la résistance de ses habitants, ce qui peut conduire à une confrontation ». Et si cela devrait être aussi la réponse des haïtiens qui ont dit non à la colonisation depuis le 1er janvier 1804.
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