Investiture/Jovenel : Les parlementaires convoqués en Assemblée mardi!

Prestation de serment de Jovenel Moise, le 7 février 2017, à 08:30 du matin, au Parlement où députés et sénateurs seront réunis en Assemblée nationale

Port-au-Prince, samedi 4 février 2017 ((rezonodwes.com)).- Alors que les yeux des haïtiens, en majeure partie, s’orientent en direction du Parquet de Port-au-Prince, et leur esprit hautement préoccupé par l’annonce d’un réquisitoire définitif ou au cas échéant, supplétif, dans le cadre du dossier de l’Ucref/Jovenel Moise, une note du Parlement vient annoncer pour mardi matin, la convocation des parlementaires pour la cérémonie de prestation de serment du président-élu Jovenel Moise.




La note co-signée par le président du Sénat, fraîchement élu, Youri Latortue et son allié AAA, à la chambre des Députés, Cholzer Chancy, rappelle aux parlementaires le mot d’ordre de convocation, en vertu de la Constitution en vigueur, sans mentionner exactement laquelle des trois versions, s’agit-il.

A rappeler que jusqu’à samedi soir 4 février 2017, l’Ambassade américaine à Port-au-Prince, n’a fait publiquement état de la présence d’aucune délégation d’officiels américains, venue directement de Washington, pour assister aux cérémonies d’intronisation de M. Jovenel Moise, appelé à diriger Haïti, au beau milieu d’un scandale de blanchiment d’argent, selon un rapport de l’Ucref sorti en 2016.

Toutefois, il faut souligner l’éventuelle participation de 4 autres chefs d’ Etat dont le dominicain Danillo Medina, Nicolas Maduro le successeur du vénézuelien Hugo Chavez, à cette cérémonie de passation de pouvoir entre Jocelerme Privert et Jovenel Moise du PHTK, lequel parti a déjà gouverné le pays, sans succès apparent de mai 2011 à février 2016, ont constaté des observateurs politiques.




Le 7 février 2017 marquera également le 31ème anniversaire du bannissement de la dictature avec la chute de Jean-Claude Duvalier qui fut forcé, après des arrangements par les américains, de partir en exil. Il était accusé d’avoir pillé les caisses de l’Etat et d’emporter avec lui, « durant sa fuite » avec sa famille, plusieurs millions de dollars sans compter des avoirs déposés auparavant dans les banques européennes, la Suisse en particulier.