Port-au-Prince, samedi 4 février 2017 ((rezonodwes.com)).- L`ancien président d`âge du Sénat, qui s`est auto-proclamé président d’un Sénat dysfonctionnel en janvier 2015, Andris Riché, a encore pété les plombs, après s`être rendu compte de son humiliante défaite au second tour des dernières élections du Tiers Sénat dans la Grand`Anse.
L`infortuné révérend pasteur, en effet, n`a obtenu que 45,92% des voix alors qu`il avait une avance confortable au premier tour face à un ancien député de la 49ème législature de l`Inite, Jean Rigaud Bélizaire. Celui-ci, cette fois, a utilisé le chapeau du parti Consortium et a eu la bénédiction de l`homme fort de la Grand`Anse, Guy Philippe, emprisonné aux États-Unis.
Amer, Riché, avec sa verve coutumière et un vocabulaire « salé » a invectivé ses anciens mandants qui l`ont laissé tomber en l`accusant de n`avoir rien fait pour sa ville natale, Dame-Marie, durant ses longues années passées dans l`enceinte du Sénat de la République.
Estimant qu`il a été victime de ceux qui sont animés de jalousie envers lui et qui lui ont dit « merde », Riché se vante d`avoir permis aux habitants de Dame Marie de côtoyer pour la première fois dans leur vie, un sénateur, parce que les autres pour qui ils ont voté n`ont jamais fait un « pêt dans du coton pour le passer près de leur nez ».
Pasteur Riché affirme qu`il est sorti des « entrailles » du peuple, mais dit comprendre la haine de certains, parce qu`il n`a jamais fumé de drogue ni boire du clairin ou entrer dans les combines avec eux, mais qu`il a pris le temps d`aller à l`école et de militer dans la politique des l`age de 24 ans comme jeune intellectuel.
L`ancien sénateur, septuagénaire, a quand même remercié les « petites gens » qui ont voté pour lui, au lieu de ceux-là qui ne feront que « plonger le peuple dans les excréments ».
Notons que la question « Qu`est-ce que vous aviez fait pour…? » est devenue récurrente depuis la campagne électorale de 2010-11 ayant porté le Michel Martelly au pouvoir. Celui-ci l`a largement utilisé contre Mirlande Manigat et cette expression a été le principal leitmotiv des Tet kale face à leurs adversaires lavalas.
Même Andris Riché s`en est copieusement servi durant son dernier mandat de sénateur pour pourfendre ses rivaux et ceux de ses alliés Tet Kale tout en glanant au passage ses petits « kaka hareng »…
Tel est pris qui croyait prendre!