Interdit de visiter ou de refouler le sol États-Unis pendant 90 jours, les natifs de l’ Iraq, la Syria, l’Iran, la Libie, la Somalie, le Sudan et le Yemen
JFK Airport New York : mouvement de protestations de plusieurs dizaines de personnes contre la mesure d’interdiction d’entrer aux États-Unis prise par l’administration Trump à l’encontre des citoyens originaires des 7 pays du Moyen-Orient
New York, samedi 28 janvier 2017 ((rezonodwes.com)).- Ils sont plus d’une douzaine des citoyens originaires de l’Iran, un des 7 pays où les nationaux sont frappés d’interdiction de séjour aux USA, à être arrêtés samedi soir à leur descente d’avion à Kennedy Airport New York.
Selon des avocats travaillant sur les dossiers d’immigration, c’est à travers plusieurs aéroports du pays que règne cette confusion, à savoir si ces citoyens des pays, tels l’Iran, la Syrie, l’Irak….peuvent entrer légalement aux États-Unis. Ils trouvent ‘anormale la mesure’ « Executive Actions » prise par le président Trump, vendredi dernier, d’interdire le retour au pays des gens possédant déjà une carte de résidence américaine.
D’autre part, rapporte aux journalistes présents aux Terminal 4 à JFK Airport, Lara Finkbeiner, de International Refugees Assistance Project, 2 personnes voyageant avec un visa legal, étaient déjà dans l’avion quand M. Trump.a signé ce « special décret », vendredi soir. Emmenés par la police US custom, Mme Finkbeiner a affirmé ne savoir rien de plus sur le cas de 2 de ces 12 personnes arrêtées à JFK Airport à leur arrivée samedi soir à New York.
Une chaîne de télévision locale a rapporté que parmi les manifestants anti-mesure de bannissement, se trouvent 2 membres du Congrès américain. Eux aussi veulent se prononcer publiquement contre cette mesure. « C’est loin de refléter qui sommes-nous en réalité » a déclaré la Rep.Nydia Velazquez stigmatisant cette décision qui pour elle est un retour aux sombres jours. « C’est un affront aux valeurs américaines » a-t-elle amèrement ajouté.
Rappelons que sous la décision du président Donald Trump, vendredi dernier, exactement une semaine, après sa prestation de serment, les citoyens de ces 7 pays précités en-dessous, sont bloqués depuis la même soirée dans plusieurs aéroports aux États-Unis en revenant d’un long voyage. Tous, selon l’Executive Order, même en étant munis d’un visa dûment légal délivré par une ambassade ou d’un « green card », doivent attendre 90 jours pour savoir s’ils sont habiletés à visiter ou revenir vivre aux USA.
La liste des 7 pays dont les citoyens ne pourront plus revenir ou venir visiter les États-Unis, pendant 90 jours, est : Iraq, Syria, Iran, Libya, Somalia, Sudan and Yemen. Le président Trump opinant brièvement sur cette mesure, écrit sur son compte Twitter : »everything is working nicely » sans mentionner la réplique proportionnelle de l’Iran.

