par Dieudonné St-Cyr
Vendredi 27 janvier 2017 ((rezonodwes.com)).- Mercredi dernier, j’ai été cloué au lit, totalement tourmenté et écœuré, après avoir visualisé cette vidéo (sex tape) de 2 minutes 50 secondes montrant une jeune haïtienne de 17 ans en train de subir un viol collectif, alors que les autorités se sont tus sur l’affaire. Tout de suite, j’avais trouvé opportun d’écrire un article à ce sujet en vue d’alerter l’opinion publique.
L’article publié par le journal en ligne Rezo Nòdwès « www.rezonodwes.com a été rapidement partagé provoquant un vif débat sur les réseaux sociaux, et a attiré l`attention de certaines autorités qui se sont activées dans le dossier.
Suite à ces réactions, deux sénateurs et le chef du parquet de Port-au-Prince ont annoncé offrir un demi-million de gourdes pour toute information qui permettrait l’arrestation des agresseurs dont certains sont reconnaissables sur la vidéo.
La police nationale a, pour sa part, annoncé avoir déjà procédé à l’arrestation d`une douzaine de personnes, âgées de 16 à 44 ans, mais le chef du gang incriminé et ses soldats sont activement recherchés pour viol collectif et association de malfaiteurs.
Mais, où sont donc les responsables des organisations qui se réclament du secteur féministe? Peut-être qu’elles ne sont pas au courant, ou du moins l’affaire est trop mineure, puisqu’il s’agit d’une mineure d’un quartier populeux.
Ces organisations subventionnées qui prétendent parler au nom des femmes haïtienne, c’est-à-dire d’être déconnectées du quotidien des femmes comme ce viol collectif commis à l’encontre de cette adolescente, appelée «WA » par le sénateur Jean Renel Sénatus, jettent aujourd’hui leurs masques en observant ce grand silence.
Franchement, je suis révolté par le silence inadmissible de ces organisations féministes devant la violence et l’humiliation qu’a subies cette jeune fille. Ces éternelles donneuses de leçons se taisent quand, pour le coup, les valeurs les plus centrales de notre République sont bafouées. Peut-être parce qu’elles pensent qu’elles doivent parler de quelque chose qui concerne directement ceux qui ont des moyens.
Je suis étonné… Mais comment s’en étonner ? Partout dans le pays, c’est le même silence, la même lâcheté, la même compromission que font ces organisations féministes, quand il s’agit d’une personnes de la masse. En tout cas, tout bon citoyen doit interpeller les autorités afin d’intervenir et de traduire les tortionnaires devant la justice.
Dieudonné ST-CYR, Journaliste
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