USA/Immigration : Plusieurs centaines d’immigrants haïtiens, en provenance du Brésil, se trouvent présentement dans les prisons de New Jersey/New York. Partis au prime abord pour le Brésil, ils finissent au fond d`une cellule dans une prison de New Jersey. En attendant leur déportation…
C’est le calvaire de l’homme haïtien des temps modernes.
Newark (New Jersey), mercredi 17 janvier 2017 [[rezonodwes.com]] – Dans leur obstination de partir ailleurs pour pouvoir adopter un nouveau mode de vie que n’offre certainement plus Haïti, pays plongé dans la pauvreté et la corruption, près d`un millier de compatriotes ont atterri, contre leur gré, dans des prisons de New Jersey/New York, au cours de ce mois de janvier 2017.
« La raison évoquée de leur présence dans le Nord de l’Amérique, est surtout en rapport avec la surpopulation des prisons américaines, dans les villes longeant la frontière des États-Unis avec le Mexique », a confirmé pour Rezo Nòdwès, Maître Emmanuel Coffy, le seul avocat de New Jersey à se pencher, pour l’instant, sur le sort de ce millier de compatriotes se trouvant en situation irrégulière aux États-Unis, depuis leur arrivée par la porte du Mexique.
Ces nouveaux immigrants qui n’ont aucune certitude sur la durée de leur séjour aux Etats-Unis, après le 20 janvier prochain, ont néanmoins, selon M. Coffy, « la possibilité d’être relâché temporairement, moyennant que des proches parents viennent à leur rencontre et prennent en charge leur dossier d’immigration ».
C’est une forme d’engagement que prendront directement ces personnes qui doivent nécessairement avoir la nationalité américaine, a poursuivi l’avocat qui a promis de faire un relevé de noms et de les communiquer à la presse afin de mieux faciliter des éventuelles retrouvailles.
M. Coffy a rapporté au journal Rezo Nòdwès, que d’après des informations recueillies auprès des « prisonniers » visités, mercredi matin, dans un centre carcéral de Newark-NJ, ce nombre est inférieur à la quantité d’ Haïtiens interceptés le long des frontières américaines avec le Mexique. Ses clients lui ont appris que les « venus du Brésil » sont partout éparpillés sur le territoire.
Les centres pénitentiaire des États limitrophes du Mexique, ont atteint leur capacité maximale d’où cette répartition. Chose encore pour le moins triste et surprenante, nous a confié Emmanuel Coffy dont la firme d’avocats se trouve à Springfield ave-Maplewood, NJ, « il y a plusieurs parmi nous qui sont tombés en cours de route, emportés par la fatigue et les mauvaises conditions du voyage » citant les immigrants interrogés à la prison de Newark-NJ.
Ces derniers ont précisé qu’il se trouve encore des haïtiens en grand nombre massés en Honduras et Nicaragua attendant l’occasion propice pour foncer vers les Etats-Unis via l’ultime point de transit, le Mexique.
A toutes fins utiles, Rezo Nòdwès, sur autorisation de Maître Emmanuel Coffy, reproduit ses coordonnées : (973) 375-1804 . Un large éventail de cette tranche d’information, suivi d’un entretien avec M. Cotty, sera reproduit dans les colonnes de Haïti-Observateur, à sa plus prochaine édition.


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