Pour une fois, ce ne sont pas uniquement les pays moins développés qui sont épinglés par cette organisation américaine qui s`inquiète énormément de l’arrivée au pouvoir de dirigeants populistes dans des pays riches où la démocratie est implantée depuis des lustres.
Le rapport, publié jeudi, indexe la campagne présidentielle de Donald Trump, le président élu des Etats-Unis, et trouve qu`elle est une « illustration frappante des politiques d’intolérance » tout en estimant que le multi milliardaire a « rompu avec les principes de base de dignité et d’égalité » dans ses attaques sans apporter de propositions « pratiques ».
Trop peu de dirigeants occidentaux ont présenté une défense vigoureuse face aux populismes, estime HRW qui salue cependant le travail de la chancelière allemande Angela Merkel, du Premier ministre canadien Justin Trudeau et du président américain sortant Barack Obama.
Human Rights Watch note que le meilleur antidote contre ce populisme ascendant est tout simplement l’activisme public: « Les populistes s’épanouissent dans un vide d’opposition. Une réaction populaire forte, en utilisant tous les moyens disponibles, est la meilleure défense ».
sources AFP
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