Les « cons sans temps » !

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Fusion malsaine pro gangstérisation  concoctée entre les cons, aliborons et démons au timon de la nation – épicée d’une diffusion effrénée de la corruption, d’effusion de sang et de transfusion létale aux veines de la démocratie – les répercussions se soldent en une profusion de confusion et de chaos. Un véritable Capharnaüm !

Mardi 5 janvier 2021 ((rezonodwes.com))– Pendant toute une mandature de rature, de fracture, de sinécure, d’imposture et d’inculture, les Ponce Pilate aux axes stratégiques de la république n’ont tenté une once d’action concrète et concertée pour organiser des élections afin de renouveler les représentants communaux ainsi que les acteurs du législatif co-dépositaires de la mission de garantir la bonne marche des institutions.

En bons « cons sans temps », sous le manteau de nouveaux boucaniers et flibustiers, ces caravaniers aventurés dans l’improvisation déchaînée n’ont manié aucun levier visant des opérations pensées et censées pour libérer la population de ce contexte miséréré. Pourtant, ils se vantent et se contentent de concentrer des énergies colossales en des gabegies, des démagogies et des inepties de projets budgétivores chimériques en dehors des principes sacrés de la loi mère.

Commissions matricides pour la conception d’une nouvelle constitution bouillie vidée à accoucher d’un referendum « pike kole » ; planification infanticide de balles dans la tête et aux poumons de la population bafouée; accidents, décapitations, Dorvalisation, Saintilarisation, opérations génocides à La Saline, au Village de Dieu, à Carrefour-Feuille, au Bélair; ces officiels chtoniens installés à l’hypophyse de la sphère publique ont entravé la matrice productrice, les forces motrices et les initiatives promotrices des valeurs tangibles et intangibles de l’ancienne Perle des Antilles.

Forts minables, ces remarquables propagateurs d’un slogan de « Ti Rès » misérable jeté comme un os aux désespérés leurrent en de « formidables » programmes bidon ambitieux uniquement au profit de leur clique politique mégalomane, maniaque et démoniaque. Des narcissiques Pharaons qui s’auto-admirent comme des petits faux-dieux, qui font et défont en des œuvres improvisées in abstracto et in concreto à travers des connivences secrètes au profit de leurs sociétés écran ; puis à travers des décrets pervers démentiels, dans l’exclusion, sans inspiration, sans réflexion, sans consultation.

En revanche, comme des moutons, ces mauvais larrons se rétractent à vitesse TGV de certains projets macarons de type ANI quand les assassins de nos cochons indigènes, les patrons des coopérations factices, les Sison de Tonton Sam et les Macron de l’Hexagone exhibent leurs crampons en des tacles acrobatiques tout en frappant leurs poings sur la table comme des « barons samedi ».

Récemment encore, ces officiels croupions – que BIC perçoit à juste titre comme des koukous hermétiquement fermés en des blindés- ont été jusqu’à crever les yeux de supervision de la Cour des Comptes afin qu’ils puissent continuer de « bambiller » en des ribambelles de dépenses exorbitantes injustifiées, quitte à ce que les 27 750 km carrés se réduisent en cendre ou en un désert infernal.

Ce Moïse dégénéré n’entend jamais lâcher prise dans cette crise multiforme qu’il a lui-même engendrée par le biais d’une palanquée de bêtises inédites. Au firmament de sa déraison, ce président charlatan tient fermement son mauvais bâton pèlerin pour envisager de régner arbitrairement sur le peuple innocent comme si ces derniers étaient des lézards et des scorpions. Aladesalmanaza papa !

Inversant leur rôle de cons pour tenter de traiter les enfants du Bon Dieu comme des canards sauvages, ces champions de la corruption et des promesses fallacieuses de bananes pourries veulent rafler le beurre et l’argent du beurre. « Le chien aboie, la caravane casse » ; pas un minimum minimorum, pas une élection, pas un projet consistant, pas un encadrement soutenable, la jeunesse vieillit, le talent est latent, les génies sont décrépis, l’enfance est abandonnée, la force laborieuse est en veilleuse ; pourtant ces imposteurs croient être compétents pour changer la constitution et nous « dermaloguer » en des élections frauduleuses avant la lettre. « Pesòn pa ka fè yo kite chèz boure a » ‘par le ou la façon’, ils remporteraient toujours les élections. « Ces obsédés auraient ce pouvoir pour cinquante ans, pour régner sur des zombis et des kokorat » ! Alakoze papa !

A l’heure indue qu’il est, les forces vives de la cité sont hypothéquées, hypnotisées, décapitalisées et surendettées en des épisodes de kidnapping en série, en parallèle, en rabòday, sous antenne d’ingénieurs, d’espions et d’agents doubles au service d’une éminence grise criminelle de connivence avec des officiels démentiels.

En mission ardue, les millions de mordus porteurs de l’étendard anti-corruption victimes des promesses bananières doivent rallumer les bougies du Petrochallenge pour que cesse ce climat sécuritaire distordu et hypertendu. Des individus de gènes Louverturiennes et Dessaliniennes n’auraient jamais dû être traités comme des résidus, des vendus et des perdus. Il faut que la voix de la raison soit entendue pour que goût à la vie soit répandu dans les profondeurs et les périphéries de la république historique. Périssent les usurpateurs, les imposteurs et les falsificateurs ; Haïti ne doit pas s’engloutir.

A ce stade d’ignominie paroxysmique encaissée par la patrie pétrie, toutes les énergies dont la magie, des liturgies, des effigies et des stratégies efficaces devraient  se combiner en une synergie libératrice pour stopper l’hémorragie en marquant la fin du règne de la barbarie et de la mégalomanie, de préférence avant le 7 février 2021. Espérons que l’intronisation de Biden au 20 janvier coïncidera avec la destitution des patrons de Baden pour que l’institution prestigieuse de la rue Pavée cesse d’être taxée de vulgaire épave par tous les dépravés financiers qui fourrent leurs doigts belle longueur dans le trésor public dans l’optique boulimique de nourrir leurs comptes à plus de neuf chiffres logés dans les paradis fiscaux.

Dieu merci, non loin de la date fétiche du 7 février 2021, peu importe le pion déplacé, aucun champion de diversion, de procrastination, d’usurpation et de malversation ne pourrait résister au morpion du Petrochallenge. Jour va, jour vient ; Haïti se débarrassera de ces « guillons » et escadrons de la mort déjà assommés par l’extrême insomnie et la schizophrénie provoquées par la pétrophobie bleue.

Entre-temps, ce n’est certainement pas cette opposition indigne sans position, sans conviction et en califourchon entre composition et décomposition qui saura assurer l’ultime transition dont la lourde tâche consistera à nettoyer les écuries d’Augias avant la planification des élections.

Qu’il me soit loisible de rappeler aux citoyens honnêtes et compétents que l’engagement de sauver notre Haïti n’est plus une option, mais une obligation. Si nous ne faisons rien pour transformer ce décor de ramassis de majigridis et de graffitis funestes, les générations futures n’auront pas tort de calligraphier à notre actif inactif l’odieux adieu : « Ci-git, la génération des défunts de la honte ». C’est révoltant, dégoutant et écœurant de constater en ce siècle de modernité à quel point la platitude intellectuelle se métamorphose en « bayakou » pour gesticuler en des masturbations intellectuelles et des élucubrations inimaginables en vue de nettoyer les badigeonnages de la sinécure et de l’imposture officielle.

Dignes descendants de Toussaint et de Dessalines, indignons-nous ; ne soyons plus complices par notre silence suicidaire. En 2019, en dépit du paysage de bric et de broc, des épisodes de blocks, d’infox, d’intox, de chocs et de pénurie de stock résultant des séries de pays lock, nous avions raté d’entrer tout neuf dans une ère politique nouvelle. En vain, les manifestations de 2020, car des coquins et des requins de l’opposition n’étaient motivés que par des intérêts mesquins. Enfin, 2021 ne doit pas se vivre comme le même « tenyen ».

Le kidnapping, la goutte qui fait déborder le vase de l’impotence et de la connivence officielle

Si les torts énormes causés par la disparition des coffres-forts, la déshydratation du trésor public ainsi que l’enrichissement illicite via des deals de cocaïne et de trafic de visas, paraissaient moins évidents aux yeux naïfs ; claires comme du Crystal, les conséquences désastreuses directes du kidnapping se vivent douloureusement, avec de sempiternelles séquelles saumâtres. Jadis, les crédules dépourvus d’yeux de lynx percevraient chez le dilapidateur des fonds collectifs destinés aux structures et aux infrastructures une certaine « intelligence » ; comprenons ici le sens péjoratif attribué au terme. Bien évidemment, pur sophisme; car, c’est en raison de ces comportements insouciants, égocentriques et cleptomanes « Nou pa egare » que nous continuons de compter au sein de notre Haïti des Ti-Sentaniz, Ti-Manie et Ti-Joël qui brulent l’étape sacrée de l’enfance, dans l’esclavage, l’humiliation, l’exploitation sexuelle, la grossesse précoce et l’indignation.

Puisque l’avidité concupiscible empêche que des écoles, des terrains de sports, des parcs de jeux et des hôpitaux soient construits au profit de la collectivité, les conventions récentes finissent par classer la corruption dans la catégorie des crimes contre l’humanité. La prison ainsi que des démarches de restitution sont les principales suites accordées aux actes de prévarication perpétrés dans le monde moderne, notamment dans la région Amérique latine-Caraïbe qui a déjà noté envoyés en taule pour cause de corruption des dizaines d’officiels dont des présidents et des ministres.

Haïti n’aurait pas dû être une exception à ce principe salutaire qui se veut un catalyseur de dissuasion de l’acquisition de la richesse déloyale au détriment de la prospérité partagée. En ce début de la troisième décennie du deuxième millénaire, puissent les entités de la justice, l’ULCC, l’UCREF et les conventions internationales assurer convenablement leurs missions régaliennes pour bannir l’impunité tout en se positionnant en faveur des plus vulnérables. « Kote Kòb Petrocaribe a ? »

Définitivement, il parait unanime que tous et toutes, à travers l’appauvrissement des familles, l’anxiété et les afflictions, interprètent le kidnapping comme un plat complet de la dégénérescence due à la gouvernance mazette et à la kakistocratie. De plein fouet, toutes les couches de la société en font les frais visiblement. En plein midi, des zombis, des vampires et des esprits maléfiques envahissent les espaces vitaux, les bureaux, les tréteaux, les cerveaux ; c’est comme s’il faisait toujours minuit dans nos villes comme nos bidonvilles rétrécis, infarcis, obscurcis et endurcis dans une kokoratisation rancie. Véhicules privés, taptaps, motos et aujourd’hui des chevaux sont utilisés à titre de dispositifs moteurs du kidnapping. Toutes les nobles institutions sont scandalisées.

Traitée en mawozo, la diaspora vit les phobies et les rythmes cardiaques apocalyptiques au même niveau d’émotion et de palpitation accélérée car les leurs évoluent dans un suspense terrifiant dans la gueule des lions et des caméléons politiques moribonds qui s’allient avec les bandits « wanted ». Males, femelles, marchandes de sosis, entrepreneurs, professeurs, icones sportifs, enfants, jeunes, adultes, la toge, la blouse, l’uniforme, « tèt grenn », « tèt kale », « tèt rasta », « cheve siwo », absolument personne n’est épargné de cette crise de kidnapping démentiel musclé, souvent aux épaulettes du logo du Palmiste, aux immatricules SE et OF, parrainé par des officiels en décadence cérébrale.

Sous les phares des projecteurs de l’ombre, en absence de fanal et de pis d’étoiles, Haïti a vécu une période de Noël cruelle. Il s’imposait une pause involontaire des BBQ, des « Tizo » et des pogriyos nocturnes à siroter devant les barques et les Cinq Coins, car on ne savait quand est-ce que Tilapli allait descendre pour semer la pagaille à la fête et mouiller des innocents de leur propre sang. « Mouche Lanmò » frappe à notre porte à la « seconde », comme si chaque seconde inhalée au bureau, à l’école, au marché, dans la rue, à la maison, à Martissant et au Canaan se vivait tel un miracle aux noces de Cana. « Nou Fout Bouke » !

Coup dur pour le bon sens quand bandit « légal » et individu déloyal soi-disant persona non grata se métamorphosent en grands patrons pour accueillir au Royal les bals de fin d’année qui blanchissent l’argent sale. Gwovan à la « Cité du diable » soufflée par la PNH pendant que Ti-Lapli fait le beau-temps à Fontamara. A la Gameuse !

Mesdames, messieurs les journalistes HMI et artistes chawa-pete, le peuple en prend note au moment de cette note salée où vous ne lui exprimez aucune solidarité dans la sincérité. Où sont passées les théories et les techniques de la maïeutique, la dialectique et surtout l’éthique qui devaient vous servir de boussole dans l’exercice de votre profession ?

Observateur auriculaire des péripéties, insomnie et humiliations subies par les racketteurs et dealers, témoin auditif des exclusions sociales des contrebandiers et dilapidateurs qui ne peuvent même déguster les gestes artistiques de nos grenadiers au parc Sylvio Cator, je voudrais paraphraser les paroles sacrées retrouvées en Marc 8v36. Que sert-il à des hommes et des femmes d’amasser de la richesse dans le crime financier et le kidnapping pendant qu’ils vendent leurs âmes et leurs armes professionnelles ?

Sans conscience et dans la condescendance, les faucons insouciants envers la descendance  crucifient toutes les références de la science en exhibant des prétextes de contexte d’urgence pour consigner des textes incohérents qui invitent toute une population à des diners de cons. Taux d’inflation sans précédent, insécurité, injustice, inégalité criante, pauvreté extrême, déficit spectaculaire de la balance commerciale, taux de change incontrôlable et incontrôlé, du vrai 800% « bull-shit » sous l’auspice de ce régime politique kwashiorkor qui badigeonne le décor économique et politique de score catastrophique multicolore à tribord et à bâbord. Oui, ces bandits légaux sont loyaux ; les fruits de la catastrophe ont tenu la promesse des fleurs de la gabegie. Merci beaucoup PHTK !

Absurde : n’importe quelles fesses aux fauteuils les plus prestigieux de la cité

Sous le prisme de l’obscurantisme, du sophisme et du clanisme, aujourd’hui n’importe qui – sans nom, sans prestige, sans forme, sans fond, sans background, venu de n’importe où et faisant n’importe quoi – est habilité à poser ses fesses rabòday sur les fauteuils les plus méritocratiques de la cité jadis édifiée par la dignité et l’humilité. L’éducation emmenée à l’abattoir, les hôpitaux comme des mouroirs, l’excellence dans les tiroirs, la justice fraudée, la sécurité galvaudée, la production locale substituée, le banditisme institué, le parlement destitué, la presse prostituée, notre terroir d’une valeur historique notoire est décidément transformé en un espace expiratoire en passe d’exhaler son dernier souffle.

Ointes du parfum de la honte, d’impotence, de délinquance et d’indécence, les institutions sacrées de la cité sont sabotées, pillées, dénaturées et bordélisées. Décrets pervers pour sauter les verrous institutionnels, fédération de bandits pour donner brevet à Babekyou ; projet risible de plantation d’eau pour récolter Ti-Lapli ; au sein de notre univers restreint, tout fonctionne à l’envers, de travers, par des pervers, de manière « Abrakalabra ».

Aujourd’hui, Haïti se positionne à l’antipode des pratiques constructives dominantes des pays émergents et industrialisés qui dressent de nobles agendas de consolidation d’un capital humain compétitif et d’institutions solides qui récompensent l’éminence, la magnificence et l’excellence. A se questionner si les têtes de pioche au pouvoir dans leurs décisions moches d’embauche de médiocres et de flagorneurs – pour qu’ils bambochent, remplissent leurs poches et leurs sacoches tout en sillonnant le Champ de Mars, les ministères, les OI et les ambassades en de folles sirènes inutiles – ne sont pas de véritables Martiens égarés sur la boule aplatie aux deux pôles.

Rappelons qu’au bout du bout, les atouts de l’immunité finissent coûte que coûte par se volatiliser avant que les macoutes et les boyscouts officiels de la trempe de Jouthe et consort fassent banqueroute pour terminer leur périple en prison au sens propre et au sens figuré. Suivez mon regard croisé orienté vers les ex « autorités » sans intégrité qui ont perdu toute leur notoriété. Voyez-vous ? A bon entendeur, salut.

Bizarre ; ces lézards politiques pondus par le hasard et qui s’entourent de « petits intellectuels » balbuzards pour les blanchir ne cesseront d’étonner l’entendement humain. « The Hell Is the Limit ». En effet, depuis l’aube du 20e siècle, puisque les pays sont censés rêver développement soutenable, leurs dirigeants conçoivent des projets incitatifs à la fédération des sommités scientifiques, des universités, des instituts de recherche, des technopoles, des sociétés et compagnies technologiques dans l’optique d’harmoniser leurs expertises pour mieux apprivoiser les caprices du cosmos. Dans les sociétés modernes, les sportifs, les artistes, les talents et les génies sont honorés et immortalisés dans les galeries académiques et culturelles.

Seul dans un bigbang de gangues, de scories et de sangsues que l’on ose fédérer les gangs. Cela se comprend ; dans l’affinité, les oiseaux de mêmes ramages et de mêmes plumages s’assemblent. Au seuil de leur mission luciférienne de précipiter des cercueils et des deuils dans les familles, ces officiels en perte de feuille cervicale pactisant en des alliances siamoises avec des bandits officieux appartiennent aux mêmes « krèy » et à la même crème de kokorat. Un véritable carnage !

Au final, nous devons nous rendre à l’évidence qu’il nous faut changer d’attitude et de direction en expulsant la risibilité et la médiocrité à la tête de la cité, dans le meilleur délai. Si vous pensez modernité, dans le concret comme dans l’abstrait, les signaux doivent être clairement lancés aux enfants et aux jeunes pour qu’ils empruntent le chemin du bien et du beau, tout en cultivant les vertus de l’altruisme intergénérationnel.

Sans équivoque, sans chantage, sans bavardage, sans langue de bois, sans « mètdam », à l’image des sages initiatives incitatives aux paysages attractifs, la presse avisée et responsable pointe le curseur sur les œuvres de Stiglitz, Obama, Mandela, LeBron James, Messi, Naomi, Dany Laferrière,…, afin de réitérer avec véhémence que ce sont les modèles à suivre. Ce n’est pas au nom de la providence que dans les pays modernes les noms des délinquants, des dealers, des criminels et des nuls n’occupent pas les ondes des médias. Journalistes, directeurs d’opinions, patrons de médias, si effectivement vous aimez Haïti, alors observez de tels commandements. Ouvrez vos micros et vos caméras à la science et à la conscience.

Non seulement pour éviter des publicités gratuites mais aussi pour dissuader les pratiques négativistes, les personnalités avisées ne laissent plus la chance à n’importe quelle photographie ou vidéo d’être virale sur la toile. Par exemple, en dépit de leurs milliards de clients, Facebook, YouTube ainsi que les autres méga entreprises de la technopole de la Sillicon Valley investissent des millions de dollars en des codes de programmation pour empêcher que des tableaux choquants, notamment celles relatives à la pornographie et au crime, exposés sur leurs plateformes.

Quoiqu’en guerre incessante de maintien et de promotion à la tête du peloton des géants du commerce électronique et de l’intelligence artificielle, les seigneurs de l’innovation jurent de garantir la sainteté du cloud. C’est de bonne guerre pour nos enfants enclins à la dépravation, particulièrement quand les dirigeants ne sont pas à la hauteur de leurs taches.

C’est définitivement du sophisme et du paralogisme quand on croit que la politique serait un champ à attribuer à des corps sans cœurs, sans têtes, sans cerveaux et sans matière grise. Jusqu’à ce que ce paradigme salvateur prenne corps dans le corps social, nous ne cesserons de réitérer quasiment dans une tautologie itérative que « tant vaut le représentant politique, tant vaut la société ».

Faut se libérer de cet inconfort systémique

A l’instigation de Toussaint, Dessalines, MLK et tous les génies de l’humanité, hommes et femmes de bien, nous sommes tous concernés à l’idée de cerner les cons dans un échec et mat afin d’assurer la sauvegarde de la dignité nationale putréfiée dans l’indignité et la banalité. Les esprits consciencieux sont interpellés à concorder et s’accorder pour déduire que seules des cordes anti-corruption sauront exploser ce corps social rompu en des bêtises protéiformes. Le sentier de la création de la richesse, de l’émergence et de la justice sociale requiert que des mesures radicales soient prises dans l’intérêt de la collectivité. Sans l’immobilisation et la rupture des pratiques ténébreuses instaurées par les corrompus, le rétablissement de l’ordre et de l’équilibre dans la cité restera un vœu pieu. A titre d’exemple patent, le procès PetroCaribe devrait s’ériger en jurisprudence dans la perspective de sauver Haïti de la dynamique destructive séculaire de l’enrichissement aveugle sur le dos d’un Etat passif, insouciant et receleur. « Nou Bezwen Kòb Petrocaribe a ? »

Pendant que le climat sécuritaire condense sous une série de kidnapping de types rabòday, antèn et enjenyè, les officiels cons dansent TonyMix en bikini sous la houlette d’un nouveau Léon de facto faisant des titato et en tolalito avec les malfrats qui ont pris la paix en otage. Dans une chronophagie scandaleuse, les « cons sans temps » sont consentants à canaliser toutes leurs énergies au « Village du diable » pour gaspiller des ressources rares dans une factice résolution du problème de kidnapping dont les cerveaux se concentrent plutôt dans les parages officiels. « Je fais un œil à gauche, à droite et dans mon dos, j’ai perçu une palanquée de voleurs faisant le vedettariat officiel sous le jupon de l’impunité », a lâché le premier ministre pyromane hallucinant d’exhiber des gouyads plat atè et chawa pete, à la Tonymix.

Sans gêne, ces capitaines débiles ont déjà affirmé que les autres cons, frères de la confrérie de l’ineptie et du crime sanguinaire, sont des frères consanguins qu’il faudrait plutôt protéger. Jamais de telles marques de pitié et de solidarité n’ont été exprimées pour nos courageux professionnels qui ont tenu le serment de protéger et servir. Parallèlement, nos petits génies sportifs au Ranch de la Croix-des-Bouquets ont été humiliés par la gérontocratie nymphomane ; pourtant le petit doigt de l’Etat n’a pas été enlevé pour comprendre qu’il y a urgence d’encadrement psychologique. Ce chapitre Romain des récits des scandales sexuels de la Fifa a décidément évincé les épîtres de Jean dans les affaires footballistiques en Haïti.  

D’un autre côté, dans leurs farouches revendications, admettons que certains groupes de policiers révoltés victimes de ce système inique y frappent trop fort effectivement ; mais, trop extrémistes aussi de les classer de terroristes par des dignitaires sans aucune dignité. Sans délai, ces malsains « saint Joseph », ces Lapins pleurnichards, ces vilains premiers ministres, ministres et directeurs généraux en train de trainer le protocole officiel dans un refrain cacophonique et dans un traintrain répugnant devraient être contraints de quitter le train de la gouvernance publique. We Can’t Breathe !

Tout un pays délabré en de graves dangers politiques et sociaux non conjurés, les cons ont pourtant juré de tout manigancer pour surfer dans la bulle officielle comme des petits faux dieux ad vitam aeternam. La récente décennie d’un pouvoir dévolu au vagabondage a certifié que ces cons sont forts en des pratiques d’usurpation pour assurer quelque confort éphémère procuré par des contrats conflictuels et délictuels signés par les rats, les malfrats et les détenteurs de doctorat de la corruption.

Malgré la méfiance généralisée, les cons se sont joints pour parapher des pactes, des contrats juteux illicites, réaliser des délits d’initiés avec leurs conjoints et leurs cliques politiques experts dans un ensemble de pratiques condamnés et surannés. Contestés partout et en tout, pourtant ces cons pensent détenir aujourd’hui la mission obscure de tester et de vacciner la population contre la Covid de laquelle nous sommes épargnés, Dieu merci. Un millier à 1500 cadavres par jour, telle a été la prévision apocalyptique de ces champions de l’improvisation qui n’ont besoin d’aucun support scientifique avant de prendre la voie de la presse pour nous effrayer avec leurs conférences de « détresse » pour nous jeter en des trous ignobles. « Compliments » à ce conseil scientifique « Ti-komik » !

Dans l’arbitraire et l’autoritarisme, contre l’intelligentsia, ces acteurs politiques comiques, sadiques et impudiques ont formé des cons alliés consacrés à un service d’intelligence idiote, susceptible de se conformer aux inepties officielles sans contre-courant, sans contre-pensées, sans contre opinions.

Enough is enough !

Déjà trop longtemps que les cons nous en tournés en rond pour contourner la vérité et détourner notre attention et notre énergie sur la nécessité de la reddition de compte. Petrocaribe, CIRH, Dermalog, Dollar-cinquante, mercenaires, Sofidai, ce sont un échantillon de multiples dossiers brulants à ré-agiter bien vite par la transition afin que le bon exemple soit donné en guise de principe dissuasif.

Dix ans de calamité, de connivence criminelle officielle, d’amalgame de dealers métamorphosés en leaders, ce ne sont pas des malfrats, des bandits « légal » et des cons irrévérencieux qui ne font que penser à s’enrichir illicitement avec leur progéniture qui sauraient compenser les couches vulnérables et victimes de la gourmandise des clans politiques et économiques cleptomanes. D’ailleurs, de visu, in vitro et in vivo, nous les avons vu à l’œuvre maléfique d’établir des contacts pernicieux avec des mercenaires de l’étranger pour conjurer leur seul danger. C’était l’ultime manège impensable qui confirmait que les cons ont juré de faire usage de tous les tacts pour échapper du sort pénitentiaire inéluctable.

Une aile moins dure mais non négligeable ; d’autres cons savent poser des pions à travers de faux discours rassembleurs car ils savent comment composer avec la science politique haïtienne afin de décrocher la mention d’excellence dans la régénération de leurs familles politiques. Gaspillage pharaonique dans une misère astronomique, ils détiennent deuxième résidence onéreuse au frais de la princesse, plusieurs grosses cylindrées tout-terrain, une batterie d’agents de sécurité à leur service ; ces parlementaires et ministres improductifs, cowboys et shaolins inhalent à pleins poumons l’oxygène de la bulle officielle. En dehors de l’immunité et de la climatisation procurée par la boite officielle noire, ces animaux politiques n’existent point. Mais, quand par leur flair politique ils ont le pressentiment que la barque est en passe de chavirer, ils prétendent s’apprêter à respirer l’odeur nauséabonde des pneus, des étudiants, des Madan Sara, des Ti-Joël et des Ti-Sentaniz bafoués et désespérés qui occupent le macadam. Bluffeurs !

Sous le faux air de démocrates véreux, si ces faussaires contestent des élections « grenn soulie », ce n’est certainement pas pour défendre les intérêts de la collectivité. Mais, pour mieux conspirer avec leurs familles politiques en négociant des postes de magistrats, députés et sénateurs. Juste comparez leur performance électorale avant, pendant et après avoir déposé leurs fesses sur les fauteuils bourrés de la Primature, et vous verrez qu’ils étaient des cas plumes, des acteurs politiques uniquement derrière le micro, pas sur le terrain. Dans la nouvelle Haïti, une certaine circonstance atténuante peut bien être accordée à certains de ces opportunistes dissidents qui nous ont gratifiés de quelques dossiers secrets. Cependant, qu’ils cessent de nous prendre constamment pour des cons quand ils finissent toujours par tirer leurs épingles du jeu électoral déloyal.

Pas que les mastodontes politiques, la presse est également truffée d’un bastion de cons champions de la prostitution professionnelle qui invitent tout le temps à des diners de cons. Ces corrompus imaginent que tous les coups sont bons pour alimenter la diversion, la conspiration et la procrastination. Ils sont passés pour des cons plaisants à la démence de la raison, au service de la flagornerie officielle, complaisants vis-à-vis de la bêtise de défendre des sénateurs impliqués dans le kidnapping. N’est-ce pas qu’ils inventent également des histoires de kidnapping sur leurs propres personnes.

Puissions-nous apprendre la leçon salutaire que des cons venant de n’importe où convenant aux bêtises multiformes ne peuvent qu’amplifier nos calamités. Haïti doit décidément en finir avec cette pratique hébétée d’accepter la gestion de la chose publique par des cons au frais de la princesse qui ne fouttent absolument rien à leurs postes, sinon alimenter la sinécure, l’inculture et l’imposture. Comprenons que cela cause des embolies et des congestions suffocantes aux poumons et aux artères économiques, politiques et sociales ; il s’avère urgent alors de changer de paradigme. Ne jouons plus avec la politique !

Les enquêtes techniques et officielles ont révélé que ces monomanes, mégalomanes et syllogomanes qui perçoivent l’argent public comme une manne inépuisable pour leur oligarchie sont des cons dont la seule passion consistait à s’enrichir déloyalement. Pourtant, ils prétendent être imprégnés de compassion en jetant un « Ti Rès » dérisoire et nauséabond comme un os rempli de bave lancé à des chiens et des « Jwiferan ». Les anecdotes, les faits saillants et les statistiques ont plutôt dépeint que ces cons sont des experts et des champions à massacrer, décapiter, dévaliser et dorvaliser comme bon leur semble. Il faut que quelque chose change, dans le meilleur délai. Haïti ne doit plus laisser faire les démons politiques dans leurs missions lucifériennes.

Périssent les cons, les aliborons et les démons au timon des affaires politiques; Haïti ne doit pas périr.

Carly Dollin
carlydollin@gmail.com

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